Toulouse broie le Racing 92 après la pause et fonce vers les demi-finales de Top 14
Choc majuscule pour ouvrir la 22e journée de Top 14. Alors que les phases finales se rapprochent, le Stade Toulousain ambitionnait de conserver sa deuxième place qualificative directement pour les demi-finales. Mais le Racing 92, 3e, pouvait revenir à hauteur de son rival du jour avec une victoire, ce qui promettait un match quatre étoiles.
Problème pour les visiteurs, ils cafouillent le coup d'envoi, concèdent une pénalité puis une séance monstrueuse de pick'n'go qui débouchait sur l'essai en force de Julien Marchand en moins de trois minutes, mais la vidéo venait au secours d'un Racing totalement débordé, qui sauvait de justesse un essai semblant fait pour Dimitri Delibes. Acculé, le Racing allait frapper de façon inattendue sur une action totalement décousue lancé depuis leur propre camp et conclue 80 mètres plus loin par Kitione Kamikamica (12e), à la stupéfaction générale.
De quoi décontenancer un Stade Toulousain pourtant supérieur dans le jeu, mais qui commettait quelques erreurs rédhibitoires, qui le forçait à tenter de prendre les points au pied. Pourtant, les locaux n'étaient pas avares d'efforts pour tenter de destabiliser la défense adverse, mais après de nombreux efforts, c'est finalement Blair Kinghorn, en toute fin de première période, qui franchira enfin la ligne, offrant à Toulouse une avance confortable à la pause (13-5).
Le Racing revenait néanmoins pied au plancher, passant proche de trouver la faille en moins de deux minutes, mais Christian Wade ne parvenait pas à aplatir. Toulouse remettait alors les gaz, étouffant totalement le Racing dans le jeu courant, mais va se faire à son tour refuser deux essais bien qu'ayant pénétré dans l'en-but, avant qu'Antoine Dupont, à peine entré, ne vienne enfin délivrer le Stade en concluant au soutien un bon travail de Thomas Ramos (49e).
Dès lors, le scénario était convenu, et Santiago Chocobarres, à la conclusion d'une action d'envergure, venait éteindre les espoirs du Racing de bon résultat. La victoire était certaine, ne manquait plus que le bonus pour que la fête soit totale. Il allait arriver juste après l'heure de jeu quand Mathis Castro-Ferreira s'offrait un numéro en position de centre, conclu par une feinte du droguiste de haut niveau pour aller aplatir.
Le bonus allait toutefois échapper aux locaux sur un essai de Henry Arundell suite à une belle combinaison sur mêlée à 5 juste avant la sirène, mais qu'importe. Le Stade Toulousain s'impose 32-12 et écarte un rival pour une deuxième place qui semble ne plus pouvoir échapper aux champions de France, qui montent en puissance en cette fin de saison.