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Sans pitié, le Stade Rennais corrige l'Olympique Lyonnais pour commencer la saison

François Miguel Boudet
Le Stade Rennais a frappé fort pour débuter la saison
Le Stade Rennais a frappé fort pour débuter la saisonProfimedia
Le Stade Rennais a frappé fort ce dimanche soir en infligeant une lourde défaite à l'Olympique Lyonnais (3-0). Pour ce qui pourrait être son dernier match en Bretagne, Benjamin Bourigeaud a ouvert le score et le recrue Henrik Meister a déjà trouvé le chemin des filets.

Pour cette première affiche du dimanche soir, dans une Ligue 1 qui a eu toutes les peines du monde à trouver des diffuseurs (et encore plus pour trouver des abonnés), fermer une tribune pour une poignée de fumigènes reste la solution privilégiée par la LFP alors que ce Rennes-Lyon avait tout pour assurer une belle promotion du championnat, ambiance comprise. 

Au Roazhon Park, ce choc est parti sur de bonnes bases, même si le mercato de chaque équipe n'est pas encore terminé ou que les recrues n'ont pas encore eu le temps de développer des automatismes à l'entraînement en raison de leurs arrivées récentes. C'est donc sans attaquant (Arnaud Kalimuendo est passé d'incertain à forfait) que Julien Stéphan a débuté le match, avec un 4-4-2 composé d'un duo Amine Gouiri-Ludovic Blas devant. Un cran plus bas, Pierre Sage, lui, doit encore densifier son milieu de terrain mais son trident Orel Mangala-Nemanja Matic-Maxence Caqueret avait tout de même des arguments à faire valoir. 

Lyon se saborde

Dès la 3e minute, le petit nouveau Albert Grönbaek s'est mis en valeur pour trouver Blas, auteur d'une frappe puissante enroulée du gauche qui n'a pas assez tourner pour finir dans le petit filet de Lucas Perri, le successeur d'Anthony Lopes. Or remplacer un monument n'est pas chose aisée et les gants peut-être un brin grand. Si le grand Brésilien (1.97m) s'est déplié pour détourner une tentative de Gouiri (10e), il n'a pu être qu'un spectateur sur un coup franc frappé à l'entrée de la surface de réparation par Benjamin Bourigeaud, malencontreusement détourné par Matic, l'ancien Rennais. Un but avec beaucoup de réussite pour le milieu breton, très ému au moment de célébrer (devant la fameuse tribune vide) car en instance de départ pour le Golfe (19e). 

Dominés, vaguement dangereux avec Georges Mikautadze dos aux cages et dans l'impossibilité de se retourner (16e), les Gones ont encaissé un deuxième but tout à fait évitable. Mis sous pression sur le côté gauche, Moussa Diakhaté a voulu donner en retrait à Perri et cette initiative s'est transformée en passe décisive pour Gouiri, plein de sang froid pour effacer Perri et marquer (21e). 

Cette première en Ligue 1 se transformait en cauchemar pour le nouveau gardien. Fort heureusement pour lui, il a signé une parade éclair sur une nouvelle tentative puissante de Blas, une manchette qui permettait à l'OL de rester dans le match (23e). Pour autant, les espaces demeuraient béants et Gouiri a été à la conclusion d'une transition rapide développée à partir d'une passe verticale plein axe mais la précision a manqué au joueur formé à Lyon (33e). 

En l'absence d'Alexandre Lacazette, suspendu, l'attaque lyonnaise a tâtonné, à l'image de Mikautadze, remuant avant d'être séché par Leo Ostigard, nouvel arrivé chez les Rouge et Noir et manifestement rude dans les duels (42e).

Les statistiques à la mi-temps
Les statistiques à la mi-tempsOpta / Stats Perform

Rennes un cran au-dessus

Le début de deuxième période n'a pas infléchi la tendance. À deux reprises, Blas s'est retrouvé en position intéressante, mais la finition a pêché (47e et 48e). Surtout, l'ancien Nantais a eu un nouveau ballon de 3-0 au bout d'un contre express mais un retour d'Abner Vinicius couplé à un manque de réalisme ont sauvé l'OL (55e). 

Quoique sévèrement tancés, les Gones ont pu s'approcher des cages de Steve Mandanda. Mikautadze a été trop ambitieux (58e), Saïd Benrahma n'a pas trouvé preneur sur un centre (59e) mais c'est surtout Caqueret, sans contrôle, qui a vraiment inquiété le gardien champion du monde, même si cette inspiration du gauche est retombée derrière la transversale (62e). 

Pour autant, les Rennais semblaient en contrôle, voire carrément faciles, à l'image de ce petit ballon déposé par Gouiri qui a fini sa course sur l'équerre de Perri, verni (66e). 

L'entrée de Malick Fofana a apporté du dynamisme pour les Lyonnais. Après un tir cadré sans danger (69e), l'ailier belge a obtenu un penalty en prenant de vitesse Lorenz Assignon. Mikautadze comptait ouvrir son compteur avec son club formateur : c'est remis à plus tard. Parfait sur sa ligne, Mandanda a repoussé la tentative de l'international géorgien (72e). 

L'occasion de se relancer était passée pour l'OL qui s'en est remis une nouvelle fois à Perri pour empêcher Gouiri de tuer le suspense, en anticipant au premier poteau (76e). Le Brésilien avait les yeux bien ouverts pour détourner sur son poteau un corner direct de Bourigeaud... et peu de chance quand Ostigard a suivi et lui aussi trouvé le montant (78e). 

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Le Roazhon Park a scandé des "olé, olé", tandis que les arrêts de jeu approchaient et que la victoire rennaise ne faisait plus guère de doute. Et pour finir sur une bonne note, Henrik Meister, arrivé de Norvège en milieu de semaine, a clôturé la soirée en décochant une frappe puissante du droit dans le petit filet de Perri, impuissant face à la précision du Danois (90e+1). 

Les statistiques à la fin du match
Les statistiques à la fin du matchOpta / Stats Perform

Le Stade Rennais a signé un beau tour de force, tandis que l'Olympique Lyonnais était plutôt sur la fréquence de début de saison dernière que sur celle de la phase retour. 

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