Ça sent déjà la fin pour Isco à Séville. Le joueur a signé avec Nervión cet été, libre de tout contrat en provenance du Real Madrid. Une arrivée qui a enthousiasmé les supporters palanganas. Or 4 mois plus tard, il s'apprête à partir, sans gloire, sans titre et avec un Séville dans les positions de relégation.
Une prétendue discussion avec Monchi a apparemment été le déclencheur. Isco a atterri à Séville avec un contrat bas. Son salaire n'était pas aussi élevé que celui qu'il recevait chez les Vikingos. En revanche, les primes étaient importantes, en fonction de la réalisation de certains objectifs.
A ce stade de la saison, Séville n'a rien atteint. Pis, le grand objectif de l'équipe est désormais le maintien en Liga. Le terrible début de championnat a incité le conseil d'administration à licencier Julen Lopetegui. L'entraîneur basque, fervent défenseur d'Isco, s'est retrouvé à Wolverhampton. Son départ a été un coup dur pour le milieu de terrain.
Sampaoli sans équivoque
Isco n'a pas trouvé le rythme attendu. Ni avec Lopetegui ni avec Jorge Sampaoli. L'entraîneur argentin a en effet fait quelques déclarations mardi à l'approche de la Copa del Rey. Sampaoli n'est pas intervenu dans le départ imminent d'Isco. Il a pour autant précisé que le milieu de terrain "n'a pas sa place" dans son système de jeu : "C'est une situation qui ne me concerne pas. Mon rôle en tant qu'entraîneur est de voir quels joueurs j'ai de disponibles et de travailler avec eux. Isco a un pouvoir bien marqué par son parcours. La décision de savoir qui reste ou qui part appartient au club, pas à l'entraîneur. Je fais avec les joueurs que j'ai pour qu'ils évoluent de la meilleure façon. Isco n'a pas joué de matches amicaux car ces derniers temps, il n'a pas été comme le reste des joueurs", a-t-il déclaré.
Séville affrontera la Juventud Torremolinos au deuxième tour de la Copa del Rey mercredi. Le club sévillan reprendra en Liga le vendredi 30 janvier, date à laquelle il affrontera le Celta à Balaídos.
