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Six Nations - Angleterre - France : les notes des Bleus

Sébastien Gente
Thibaud Flament, la confirmation d'un grand talent.
Thibaud Flament, la confirmation d'un grand talent.AFP
Match exceptionnel du XV de France, qui est allé anéantir l'Angleterre 10-53 à Twickenham. Découvrez nos notes pour les Bleus.

Les notes des Bleus

                       Ramos 9

Penaud 7, Fickou 6 Danty 7 Dumortier 6

                 Ntamack 6, Dupont 7

             Ollivon 9, Alldritt 8, Cros 7

                Willemse 6, Flament 9

          Aldegheri 5, Marchand 7, Baille 6

Le MVP : Thibaud Flament

Incroyable de se dire que le poste de deuxième ligne n'était pas vraiment pas débattu en début de Tournoi, l'attelage Woki - Willemse semblant inamovible. Et puis le premier nommé s'est blessé. Et Thibaud Flament est arrivé. Et depuis, il rayonne. Non seulement il inscrit un doublé en faisant parler tantôt sa puissance, tantôt son opportunisme, mais en plus, il a été royal en touche, et l'attelage qu'il forme avec Paul Willemse est de qualité. Match XXL pour la révélation de ce Six Nations. 

Le patron : Thomas Ramos

Que dire ? C'est lui qui ouvre la marque en se portant parfaitement à hauteur pour terminer le travail de Dumortier. Sollicité souvent sur chandelles, il a été impeccable malgré la pluie battante. De plus, sa relance extra amène un essai.  Et une nouvelle fois, le buteur de classe mondiale a fait son oeuvre. Encore une superbe performance, et il semble que le débat Ramos - Jaminet pour le poste d'arrière soit définitivement tranché. 

La bonne surprise : Grégory Aldritt

On a (enfin) retrouvé Grégory Aldritt. En dedans depuis le début du Tournoi, il avait été sacrifié au moment du carton rouge contre l'Écosse. Mais aujourd'hui, il est redevenu le n°8 qu'on admire depuis plusieurs saisons. Constamment dans l'avancée, il a parcouru plus de 100 mètres ballon en main. En plus d'être à l'origine du troisième essai, son activité globale a été l'un des moteurs de la performance française. 

Il est de retour, Grégory Alldritt
Il est de retour, Grégory AlldrittAFP

La déception : où étaient les Anglais ?

Pour faire un bon match, il faut être deux. Et clairement, les Bleus étaient tous seuls. Hormis dix bonnes minutes en début de deuxième acte, rien. Le néant. Steve Borthwick a du pain sur la planche, car les Anglais, poussés par un public fidèle, ont été dominés dans TOUS les compartiments du jeu. Anihilés par la puissance et le réalisme des Bleus, où bien tout simplement en-dessous de tout ? L'un ou l'autre, les prochaines semaines s'annoncent agitées chez la Rose. 

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