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À un mois des 24H du Mans, Porsche et Ferrari en forme, Toyota en berne

Les 6h de Spa.
Les 6h de Spa.JAVIER JIMENEZ/DPPI via AFP
À un mois des 24 Heures du Mans, épreuve reine du championnat du monde d'endurance (WEC), Porsche et Ferrari sont apparus en forme samedi aux Six Heures de Spa, tandis que Toyota a connu un week-end difficile en Belgique.

Voyants au vert pour Porsche et Ferrari

La marque allemande, qui avait déjà réalisé un triplé lors de la manche inaugurale de la saison au Qatar début mars, puis pris les deuxième et troisièmes place mi-avril à Imola, a encore placé deux voitures sur le podium, mais cette fois sur les deux premières marches.

Pour la première fois depuis le début de l'ère Hypercar en 2021, c'est une équipe privée, le Team Jota, qui a remporté la course. À Spa, la réussite a été du côté de Porsche, chanceuse de ravitailler avant le drapeau rouge, au contraire des Ferrari. La firme basée à Stuttgart, qui caracole en tête du championnat des constructeurs, abordera donc en confiance les 24 Heures du Mans, où les points en jeu seront doublés en raison de la longueur de l'épreuve.

Porsche, recordman de victoires en catégorie reine sur le circuit de la Sarthe (19), peut prétendre remporter une 20ᵉ couronne, après laquelle elle court depuis 2017.

Ferrari, qui avait décroché la pole avec la voiture N°50 avant d'être disqualifié en raison d'une voiture un peu trop légère, a réalisé une belle course sur le tracé belge et semblait se diriger vers la victoire avant le spectaculaire accident de l'Hypercar Cadillac.

La Scuderia, malchanceuse avec ce drapeau rouge, a toutefois affiché un rythme de course très solide et pourra tirer de précieux enseignements avant d'aller défendre son trophée acquis à la surprise générale l'an dernier pour son retour dans la catégorie reine après 50 ans d'absence.

Toyota dans le doute

Toyota, qui restait sur sept victoires consécutives sur le circuit de Spa-Francorchamps, a vécu un week-end compliqué en Ardenne.

L'écurie japonaise, qui a récolté les cinq derniers titres mondiaux des constructeurs dans la catégorie reine du WEC, a en effet, placé ses deux Hypercar aux sixième et septième rangs seulement. Vendredi, une seule voiture, la N°8, avait participé à l'Hyperpole (disputée par les dix premiers des qualifications) et avait pris la septième place, à près d'une seconde du meilleur temps de la Ferrari N°50.

Trois semaines après la victoire de la voiture N°7 aux Six Heures d'Imola, le seul podium décroché en trois courses, la firme nippone est donc dans le doute.

Toyota, qui survolait le WEC ces dernières années, a de plus en plus de mal à contenir la concurrence, notamment de Porsche et Ferrari, les deux constructeurs en forme de la saison. Toutefois, l'équipe japonaise, détrônée en 2023 par Ferrari après cinq succès consécutifs, pourra s'appuyer sur son expérience pour espérer retrouver le succès en terre mancelle.

Quid des Français Alpine et Peugeot ?

Alpine, de retour cette saison en catégorie reine, a poursuivi son apprentissage à Spa où l'écurie a disputé sa première Hyperpole de la saison (8ᵉ place des qualifications) et a terminé une course mouvementée à la 9ᵉ place grâce à la voiture N°35. L'autre voiture a, elle, fini 12ᵉ.

"C'est un week-end encourageant, certainement le plus abouti de la saison. On commence à avoir une bonne vision de la voiture qu'on aura au Mans. On ne maîtrise pas à 100 %, mais on maîtrise les éléments principaux. La voiture est fiable et on s'est un peu rapproché des autres", a souligné auprès de l'AFP Philippe Sinault, le patron de l'écurie française, qui a eu un soutien de poids à Spa avec la présence du directeur d'Alpine Motorsports et de l'équipe de F1, Bruno Famin.

Peugeot, en revanche, a été plutôt décevant en Belgique. Seulement 13ᵉ et 15ᵉ sur la grille Hypercar qui compte 19 voitures, les voitures françaises ont finalement pris les 10ᵉ (N°93) et 14ᵉ places (N°94) notamment grâce aux abandons de deux Porsche et de la Cadillac.

"C'était une course compliquée au niveau du rythme, mais on le savait déjà depuis les essais libres. On a fait le maximum (...) Nous avions une bonne stratégie et il n'y pas eu d'erreurs sur les ravitaillements. C'est de bon augure pour Le Mans, mais il faudra avoir plus de rythme", a expliqué Olivier Jeansonnie, le directeur technique de l'équipe endurance.

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