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Adrien Van Beveren, le grand blond avec une moto rouge au Dakar 2024

Adrien Van Beveren ce samedi.
Adrien Van Beveren ce samedi.JULIEN DELFOSSE/DPPI via AFP
Adrien Van Beveren a toutes les raisons de sourire. Le Français de 33 ans vient de briller sur sa Honda dans les dunes de l'Empty Quarter, en Arabie saoudite, et savoure sa 3e place au classement général.

Samedi, la moto rouge est entre les mains des mécaniciens. Le pilote profite de sa journée de repos à Ryad : massage et séance d'osthéo, les dunes ça casse. Le Nordiste joue le jeu des photos et dédicaces avec quelques fans sur le bivouac. Le baroudeur ne passe pas inaperçu : 1,87 m, yeux azur et longue crinière blonde qui dépasse de la casquette.

Ses trois couronnes sur l'Enduro du Touquet (2014, 2015, 2016) lui valent le surnom de "Beach Boy", un atout dans les dunes de la 6ᵉ étape marathon. "C'est là où j'excelle le plus. C'était incroyable. Je me suis senti super à l'aise sur la moto", la nouvelle 450 CRF, explique "VBA", pour Adrien Van Beveren, quatre victoires d'étape depuis sa première participation en 2016.

Sur les pistes, le pilote aux bottes blanches partait de loin et n'a pas arrêté d'attaquer pendant les deux jours de course, avec l'idée de rattraper beaucoup de temps, parfois à la limite de la panne d'essence.

"Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le roi des dunes, je l'ai suivi dans l'Empty Quarter, il est incroyable. Je suis très heureux pour lui. Il fait du bien à notre discipline", évoque son ex-coéquipier chez Yamaha Ross Branch (Hero).

La passion de la moto lui vient de son père. Petit, à Noël, il reçoit une Kawasaki sous le sapin. Et, depuis, il ne lâchera plus un guidon.

"Ça m'a souvent coûté des crashs"

Après 15 ans chez le constructeur japonais, Adrien Van Beveren rejoint, en 2022, une autre écurie nippone, Honda. Pour sa troisième saison chez les "Rouges", le dossard 42 espère enfin le sacre sur les pistes saoudiennes.

"Le Dakar, c'est un rêve, un objectif ultime, mais il ne faut pas que je sois obstiné par ça. Je vais essayer de rester dans ma bulle, j'ai bossé avec mon entourage là-dessus pour ne pas m'éparpiller dans mes pensées", prévient-il.

S'il est régulièrement dans le top 5 - deux fois 4ᵉ (2017, 2022), 5ᵉ l'an dernier - "VBA" a déjà laissé filer la victoire finale (2018, 2022) alors qu'il était leader, à chaque fois à quelques jours de l'arrivée. "Il y a quelques années, dans la configuration où je me trouve actuellement, je me serais dit allez va le chercher, il faut tout arracher. Ça m'a souvent coûté des crashs. Je ne suis pas à l'abri de ça non plus", nuance le motard.

D'où lui vient cette nouvelle mentalité ? "L'expérience", opine-t-il. "Si tu fais le bilan de la première semaine, il y a eu plus d'un leader qui a été éliminé par jour", à l'instar du Britannique Sam Sunderland (GasGas), deux Dakar en poche, ou l'Américain Skyler Howes (Honda, 3ᵉ l'an dernier).

Il a aussi identifié ses failles : réussite, stratégie et vitesse. "La réussite, tu ne peux pas trop la contrôler. La moto m'a permis de gagner en vitesse. Si je dois mettre en place une stratégie, ce sera pour les trois derniers jours, pas avant", prévient le Français.

Le motard blond doit aussi gérer un environnement concurrentiel chez Honda. En plus de la sienne, deux motos rouges - Ricky Brabec (1ᵉʳ), Ignacio Cornejo (4ᵉ) - sont dans le top 4 au général. Mais cette perspective ne l'effraie pas. "Je les ai déjà battus, plusieurs fois, et même plus souvent qu'eux depuis que je suis chez Honda", se vante-t-il derrière un sourire brillant.

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