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"Je vais défendre du mieux possible", assure Carlos Sainz en tête du Dakar 2024

Carlos Sainz sur le Dakar.
Carlos Sainz sur le Dakar.JULIEN DELFOSSE/DPPI via AFP
Il a beau être le vétéran sur le sable du Dakar 2024, Carlos Sainz donne le sentiment d'être dans la forme de sa vie. À l'issue d'une première semaine maîtrisée, "El Matador" va tout faire pour défendre sa première place et glaner un quatrième titre dans le mythique rallye-raid en Arabie saoudite.

Le Madrilène, à la longévité exceptionnelle sur les routes, sourit quand il entend parler de ses 61 ans et botte en touche lorsqu'il est questionné sur son éventuelle retraite. "D'abord je pense à la course de demain, puis si je la finis, je pense à celle d'après. Pour l'année prochaine, on verra vendredi", ironise le pilote dans un entretien à l'AFP à Ryad, en pleine journée de repos.

Régulier, agressif à souhait, Carlos Sainz se dit "fier et heureux" de ses performances au volant de son Audi hybride depuis le départ le 5 janvier à Al-Ula.

À mi-parcours, lui et son coéquipier suédois Mattias Ekström occupent les deux premières places au classement général, une aubaine vu les problèmes de fiabilité du prototype ces deux dernières années. "Nous sommes mieux préparés que l'année dernière. La priorité numéro une, c'est la fiabilité. Et quand on a une voiture aussi complexe, c'est normal de craindre que quelque chose cloche", précise l'Espagnol.

Dans l'Empty Quarter, Sainz s'est défait des dunes en patron, terminant deuxième à un peu plus de deux minutes de Sébastien Loeb. L'épreuve a pourtant été fatale à bon nombre de favoris, comme Nasser Al-Attiyah (Prodrive), Yazeed Al-Rajhi (Toyota) ou Stéphane Peterhansel (Audi).

"Tout peut aller très vite, on peut facilement perdre une demi-heure", souligne-t-il, évoquant sans le nommer, Sébastien Loeb, troisième au classement général à 29 minutes.

"Si tu es derrière un rival, c'est facile de lui reprendre beaucoup de temps en prenant des risques. Mais c'est aussi une certitude que, du fait de mon expérience, tôt ou tard tu t'exposes à une erreur ou un accident", prévient Carlos Sainz.

Après une longue carrière en WRC - 26 victoires et 97 podiums -, le Madrilène se retire en 2005 et débute une seconde carrière rallye-raid, dont le Dakar est le point culminant, et s'y impose à trois reprises, en 2010, 2018 et 2020. Il est aussi le vainqueur le plus âgé de l'histoire du Dakar (57 ans en 2020). De quoi le pousser à battre son propre record ?

"Nous voulons tous gagner le Dakar. J'imagine que pour Mattias (Ekström) ou Sébastien (Loeb), qui ne l'ont jamais gagné, terminer deuxième ou troisième ne vaut rien à leurs yeux. Je suis certain qu'ils vont prendre des risques, qu'ils vont me mettre une forte pression. Je vais défendre du mieux possible", assure-t-il.

Il ne tarit pas d'éloges sur le Français, "un des meilleurs pilotes de l'histoire", qu'il a eu comme équipier chez Citroën en WRC puis Peugeot en rallye-raid.

"Il est clair qu'un jour ou l'autre, il remportera le Dakar", prédit Carlos Sainz. Avant d'ajouter : "Il nous faut repousser ce moment-là".

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