Alonso n'est pas encore sûr de son avenir : "Je dois décider si je veux continuer à courir"
L'Espagnol se souvient que lorsqu'il a débuté dans la catégorie reine du sport automobile, il n'y avait que 16 Grands Prix. Aujourd'hui, nous sommes à la limite des règlements… et de la patience de certains pilotes qui doivent continuer à courir pendant trois mois, sans avoir la possibilité d'avoir une vie normale ou une vie de famille.
Et ça, à 42 ans, c'est difficile pour lui. C'est pourquoi il ne sait pas s'il continuera chez Aston Martin, s'il comblera le vide laissé par Hamilton chez Mercedes… ou s'il finira par prendre sa retraite à la fin de l'année 2024.
"Tout d'abord, je dois décider si je veux continuer à courir, je dois le faire dans quelques courses. Je me sens très bien, mais c'est un programme très exigeant. J'ai commencé avec 16 courses, mais nous en sommes déjà à 24 et ce n'est pas tenable", a-t-il souligné.
L'évolution d'Aston Martin
Une autre question est de savoir s'il se verra de nouveau, comme au début de la saison dernière, en train de se battre pour des podiums ou des victoires, même s'ils ne semblent pas très convaincus chez Aston Martin en ce moment :
"Nous avons été surpris de voir à quel point les choses se passaient bien au début. Il sera intéressant de voir si nous pouvons maintenir le rythme de développement par rapport aux autres équipes de pointes, car nous n'avons pas atteint ces attentes en 2023", souligne-t-il.
C'est là qu'il prend le pouls, sur les évolutions qu'ils sont capables d'apporter à chaque circuit. En attendant, il va devoir faire preuve de patience et d'expérience pour garder la tête froide, même si les résultats du début peuvent sembler très bons ou très mauvais. "Nous avons besoin de plusieurs courses pour définir l'ordre compétitif des voitures", dit-il.
Ce qu'il sait, c'est que détrôner Verstappen et Red Bull ne semble pas réalisable pour le moment, du moins de son côté. "Je n'ai pas encore les outils nécessaires. Notre objectif est de continuer à développer la voiture tout au long de l'année", a-t-il conclu.