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Alpine visera "constamment la tête du peloton" en 2025, selon son nouveau patron

Flashscore, avec AFP
Oliver Oakes à Austin le mois dernier.
Oliver Oakes à Austin le mois dernier.MARK SUTTON/Getty Images via AFP
"Mon objectif sera d'être constamment dans le peloton, en tête de celui-ci" dès le début de la saison 2025, a assuré à l'AFP, avant le GP du Brésil dimanche, le Britannique Oliver Oakes arrivé fin août à la tête d'Alpine en Formule 1 alors que l'équipe française connaît une saison cauchemardesque.

QUESTION : Alpine pointe pour l'heure à l'avant-dernière place au championnat constructeurs. Comment comptez-vous redresser la barre ?

RÉPONSE : "C'est un vaste sujet. Il y a évidemment des choses à régler, nous avons été clairs là-dessus. Il n'y a pas de solution miracle, nous devons juste produire une meilleure voiture. Nous avons déjà beaucoup parlé des nouvelles options pour le groupe motopropulseur - c'est bien sûr un sujet, mais nous devons aussi nous améliorer au niveau du châssis. Il s'agit vraiment de faire toutes ces choses ensemble et de faire en sorte que l'équipe fonctionne comme une seule et même entité. La première chose que j'ai faite quand je suis arrivé a été de m'assurer qu'à Viry (Viry-Châtillon dans l'Essonne, où sont fabriqués les moteurs d'Alpine, ndlr) et à Enstone (en Angleterre, où sont fabriqués les châssis), nous travaillions plus étroitement ensemble."

Q : Le moteur justement, Renault (groupe auquel appartient Alpine) a annoncé fin septembre arrêter sa production à compter de 2026, pour des raisons de coût. Comment cette décision, qui a beaucoup fait réagir, a été prise ?

R : "Je n'ai été impliqué qu'à la fin du processus, mais Luca (De Meo, PDG de Renault) a été clair sur les raisons qui ont poussé à prendre la direction que nous avons prise. Et j'ai soutenu cette décision, c'est le bon choix. Le sujet me touche, car nous avons une longue histoire ensemble, qui continuera jusqu'à la fin de la saison prochaine. Mais c'est une décision qui a du sens quand on retire l'émotion et qu'on la regarde d'un point de vue pragmatique."

Q : Quel moteur verra-t-on sur les Alpine en 2026 ?

R : "Nous sommes encore en train d'étudier cette question. Une décision sera prise le mois prochain pour une annonce avant la fin de la saison (le 8 décembre). Nous étudions actuellement certaines options. Il n'y a pas d'urgence."

Q : Le moteur Mercedes semble tout de même sortir du lot…

R : "Les médias en ont beaucoup parlé, mais il y a beaucoup d'options possibles. 2026 marquera l'arrivée d'un nouveau règlement concernant le moteur notamment, il y a donc beaucoup de choses à prendre en compte dans ce choix."

Q : D'ici 2026, il restera encore une saison à disputer. Quels sont vos objectifs ?

R : "Je n'ai pas fixé de véritables objectifs. Nous devons faire mieux l'année prochaine mais nous savons aussi que nous seront encore limités. Nous ne pourrons pas tout régler en un seul hiver, même si nous allons aussi nous efforcer de le faire. Nous avons déjà vu que nous pouvions développer la voiture. Après les récentes améliorations apportées aux monoplaces, nous arrivons à atteindre la Q3 (la dernière partie des qualifications où se joue la pole position). Dès mars l'an prochain (le premier GP aura lieu le weekend du 16 mars, en Australie), mon objectif sera d'être constamment dans le peloton, en tête de celui-ci. C'est là que cette équipe a le plus souvent été, mais malheureusement, nous avons régressé ces dernières années."

Q : Tous les changements opérés depuis l'an dernier – du départ du PDG Laurent Rossi mi-2023, à l'arrivée de Bruno Famin à la tête de l'équipe que vous remplacez aujourd'hui, ou encore le retour de Flavio Briatore comme conseiller –, sont-ils la clé pour remettre Alpine à flot ?

R : "Beaucoup de médias parlent d'instabilité, mais je ne suis pas d'accord. Le grand changement a eu lieu l'été dernier, car l'équipe n'allait pas dans la bonne direction. Bruno est intervenu pour aider à stabiliser l'équipe. Cela a donné à Luca (De Meo) le temps de définir la stratégie de l'équipe. Évidemment, en F1, on n'aime pas le changement. Mais cette équipe est formidable, elle l'a toujours été. Elle a connu des années difficiles, mais elle n'a pas oublié comment produire une bonne voiture, ni comment faire de la course."

 

Propos recueillis par Hélène DAUSCHY en marge du Grand Prix du Brésil.

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