Charles Leclerc : "Même après tous les tours, je pouvais repartir pour une nouvelle course"
Un rêve : "Oui, c'est très spécial. Monaco est le Grand Prix qui m'a donné envie de devenir un pilote de Formule 1. Je me vois encore regarder les courses avec mes amis, mon père. Il est celui qui m'a aidé à être où je suis aujourd'hui et donc j'ai l'impression aussi d'accomplir son rêve. Cela a été un week-end spécial. Il s'agit d'un circuit en ville, et tu dois tout faire depuis les sessions d'essais aux derniers tours. Et le faire, enfin, devant toute ma famille, mes amis... C'est vraiment spécial".
A quel point est-ce qu'il était touché sur la piste ? : "J'ai vraiment eu du mal à retenir mes émotions durant les derniers tours de course. Deux tours avant la fin, j'ai réalisé que je luttais pour y voir quelque chose parce que j'avais les larmes aux yeux et je me suis dit "Merde, non Charles pas maintenant". A Monaco, tu dois rester concentré jusqu'à la fin. C'était très compliqué à gérer mes émotions et mes pensées, celles que j'ai eues pour toutes les personnes qui m'ont aidées à atteindre mon but. Vous savez, c'est seulement une victoire. La saison est encore longue. C'est 25 points, comme tout autre succès. Mais, celle-ci signifie tellement...".
Deux ans depuis sa dernière victoire et est-ce un point de bascule ? : "Je pense que c'était plus il y a quelques courses. Je savais qu'une opportunité devait être prise. J'ai eu deux sessions de qualifications difficiles en début de saison. Mais j'ai travaillé depuis et je suis satisfait maintenant. J'espère que cela nous apportera plus. Monaco est spécial. On avait une bonne voiture. Cela ne veut pas dire que cela va rester ainsi mais, je pense qu'on a bien tiré le meilleur des courses qu'on a déjà fait".
Le gap avec Max Verstappen : "Je ne pense pas au Championnat maintenant, c'est trop tôt. A Imola, on a commencé avec des améliorations. On doit encore voir comment elles vont marcher et maximiser le tout".
L'attaque d'Oscar Piastri au début de la course : "Je l'ai bien vu. J'étais en pleine gestion de pneus. Il n'était vraiment pas loin. Je savais que j'avais à pousser un peu plus. Après cela, j'ai pensé que j'avais tout en main. Même après tous les tours, j'ai pensé que je pouvais repartir pour une nouvelle course. Et puis, il a fallu gérer mes pensées à la fin".
Conjurer la malédiction : "Je n'ai jamais cru à une malédiction. Cependant, cela a toujours été difficile lors des deux occasions que j'ai eues ici. C'était vraiment frustrant de perdre. Quand tu es pilote, tu ne sais jamais vraiment quand arrivera la prochaine opportunité. Surtout quand cela est ta course à domicile, encore plus quand il s'agit de Monaco".
Ce que cela fait d'avoir son nom à côté de celui d'Ayrton Senna ? : "Il a toujours été mon idole. Je pense que la première fois que mon père m'a parlé de lui, c'était lors de l'une des courses à Monaco. Et après j'en ai appris plus sur lui, et il était incroyable. Donc c'est extraordinaire".
Fred Vasseur : "Je pense qu'il a tout ce qu'il faut pour ramener Ferrari là où il faut : au top. Il ne perd pas de temps. Sa vision est vraiment bonne. Il le prouve toujours en montrant qu'il a des buts et qu'il veut les atteindre. Il aide vraiment l'équipe".
Albert II de Monaco : "Je le connais depuis longtemps. Je me rappelle qu'à 13 ans je suis allé au Palais pour la première fois avec mon père pour avoir du soutien. Depuis il m'a toujours soutenu dans de bons et mauvais moments. Il était très touché aujourd'hui après toutes ces années".