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Esteban Ocon, 150 départs et 8 ans de longévité en Formule 1

Julie Marchetti
Esteban Ocon dans le paddock de Bakou.
Esteban Ocon dans le paddock de Bakou.JAMES SUTTON/ GETTY IMAGES EUROPE/ Getty Images via AFP
Ce week-end marquera le 150e départ d'Esteban Ocon en Formule 1. Arrivé dans la catégorie reine du sport automobile en 2016, le Français possède une expérience certaine, faite de hauts et de bas.

"Ce sera un beau jalon à titre personnel", a récemment affirmé Esteban Ocon via lachainerenault.com. En Formule 1 depuis désormais huit ans, le natif d'Evreux va prendre son 150e départ à Bakou. Un anniversaire à fêter pour l'un des plus anciens pilotes de la grille actuelle, malgré une saison 2024 à oublier.

Huit ans d'expérience et 150 courses

Si on prend tous les pilotes présents en Formule 1 cette saison, le Français fait partie des plus capés. Et ce, quand bien même il ne compte qu'une victoire (Hongrie 2021). Avec trois podiums à son actif, il n'est pas non plus le pilote en vogue de la grille, mais a toujours réussi à se maintenir au sein du haut niveau. 

Arrivé en 2016 dans l'écurie Manor, le Normand a également connu Force India, Racing Point, Renault et Alpine. Force tricolore sur les pistes, il a su tirer son épingle du jeu en battant ses ex-coéquipiers, Sergio Pérez et Fernando Alonso et prolonger sa propre longévité - y compris pour plusieurs années chez Haas à partir de l'an prochain. 

Son expérience, ainsi que cette capacité à s'établir en F1 lui a logiquement valu les honneurs de son futur Team Principal, Ayao Komatsu. "Esteban est devenu un talent établi en Formule 1 et bien sûr un vainqueur de Grand Prix. L’expérience qu’il apporte, non seulement de sa propre base de talents mais aussi de son travail pour une équipe de constructeurs, nous sera utile dans notre croissance en tant qu’organisation".

De son côté, le pilote préfère regarder en arrière avec amusement. "150, c’est un grand nombre, je n’ai pas vu le temps passer ! Quand on s’amuse, le temps passe vite, comme on dit", a-t-il affirmé en conférence de presse lors du média day de jeudi. "C’est plutôt cool d’arriver à cette étape, il y a beaucoup de courses chaque année maintenant et c’est pour ça que c’est allé aussi vite. On fait chaque course l’une après l’autre, on voyage en pensant à l’instant présent, mais c’est émouvant".

Une année dans le dur

Cependant, bien que l'heure soit à la fête, la dernière année d'Ocon chez Alpine est quant à elle moins joviale. Avec seulement cinq points, le numéro 31 est 18e au classement des pilotes. De quoi résumer sa saison à l'une des pires qu'il ait pu connaître, et cela n'a pas l'air de vouloir changer à trois mois d'Abu Dhabi. 

Par conséquent, il est difficile d'espérer des performances fulgurantes en cette fin de saison pour le Français. Que cela soit à Bakou ou au Qatar, il essaiera de compenser ses abandons et ses piètres avancées. Ceci alors même qu'il vit ses derniers instants avec Alpine.

"J'ai fait cent courses avec l’équipe, on a accompli beaucoup de choses même si certaines choses ont un goût doux-amer avec ce qu’on a réussi, on a fait des coups d’éclat mais on aurait pu faire mieux", a-t-il regretté. 

Cependant, les rues du Grand Prix d'Azerbaïdjan contiennent des virages étroits, et exigent une vigilance accrue. Des caractéristiques qui font de Bakou l'un des circuits préférés d'Ocon. Dans ces conditions, il tentera de rentrer dans les points et effacer la contre-performance de Monza.

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