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Ferrari et une saison de plus à stagner ou aller chercher le meilleur ?

Julie Marchetti
La nouvelle Ferrari.
La nouvelle Ferrari.AFP
Même si l'année 2023 de Ferrari est à oublier, elle a pu servir aux ingénieurs pour construire la SF-24, censée être plus "simple" à conduire. À l'aube de la dernière saison de Carlos Sainz et deux ans avant l'ère de changements techniques, l'écurie au cheval cabré veut faire sensation et enfin retrouver sa gloire passée.

Elle a le design pour réussir. La SF-24 a été présentée mardi 13 février à Maranello. Arborant des lignes jaunes et blanches sur sa carrosserie rouge, elle rend hommage à l’Hypercar 499P ayant remporté les 24h du Mans l'an passé. De quoi repartir sur de nouvelles bases pour tout donner dans cette future saison à 24 courses. Mais la voiture saura-t-elle répondre à toutes les attentes et enfin apportera-t-elle le nécessaire pour que Ferrari remporte un championnat ? 

"Commencer là où nous nous sommes arrêtés"

L'année 2023 a été le théâtre de bien des déceptions pour l'écurie. Après des essais hivernaux probants, la SF-23 s'est avérée ne pas vraiment tenir le rythme en course. Plus performante en qualifications, elle a permis à Charles Leclerc et Carlos Sainz de décrocher de belles positions, voire des pole positions, sur la grille. Mais, la RB19 était trop rapide pour que les pilotes tiennent bon. 

En 2024, Ferrari préfère voir le verre à moitié plein et "commencer là où nous nous sommes arrêtés". Selon Frédéric Vasseur, Team Principal, la seconde partie de saison était meilleure. Sainz a décroché la victoire à Singapour, et Leclerc a fini 2nd à Abu Dhabi. Il convient donc de repartir du bon pied et aller de l'avant. 

"2023 a été une saison particulière avec un début difficile et plutôt une bonne fin de saison. Il faut bâtir 2024 sur notre de fin de saison 2023, et surtout minimiser le nombre de points perdus, être beaucoup plus opportunistes. C’est certain que la performance de la voiture est importante, mais il faut qu’on minimise les points perdus", s'est exprimé le Français en marge de la présentation du nouveau véhicule."On doit continuer à progresser en équipe, être plus performant. Ce qui est important, c’est de faire aujourd’hui un meilleur travail qu’hier et si on garde cette dynamique, ça paiera à la fin. Il y aura des hauts et des bas, comme pour toute équipe. Le plus important est de rester cohérent dans notre approche".

Et pour l'être, il faut une voiture stable. Pleine. Compétitive. Être celle qui opposera du répondant à Max Verstappen et sa Red Bull. Pour qu'une telle chose soit possible, les équipes de Ferrari ont travaillé d'arrache-pied en reprenant toute la base, y compris le châssis, de leur monoplace.

"Chaque partie de la voiture a été redessinée, même si notre point de départ était la direction de développement que nous avons adoptée l’année dernière et qui nous a permis de faire un bond en avant en termes de compétitivité", a estimé Enrico Cardile, directeur technique.

"Transformer des idées en réalité technique"

Justement. L'an passé, quelques reproches faits à la monoplace concernaient la difficulté avec laquelle il était d'évoluer à son volant. Trop compliquée à comprendre, trop laborieuse à conduire, elle n'offrait pas beaucoup de chances aux pilotes pour se dépasser. Les ingénieurs ont par conséquent "transformé ces idées en réalité technique". Adieu le modèle indomptable, bienvenue à la simplicité ! 

"Nous ne nous sommes fixé aucune contrainte de conception autre que celle de livrer une voiture de course solide et honnête, capable de reproduire sur le circuit ce que nous avons vu dans la soufflerie", s'est prononcé Emrico Cardile.

Ce que Sainz et Leclerc ont approuvé par la suite après quelques tests dans le simulateur et sur la piste de Fiorano. 

"Elle devrait être moins sensible et plus facile à conduire et pour nous, c’est ce dont vous avez besoin pour bien faire. Je m’attends à ce que la voiture représente un pas en avant dans plusieurs domaines et d’après l’impression que j’ai eue dans le simulateur, je pense que nous sommes là où nous voulons être", a affirmé Leclerc. "L’objectif est d’avoir une voiture plus maniable, et donc capable de rouler à un rythme de course constant, car ce sont les conditions de base pour se battre pour la victoire", a souligné Sainz.  

Reste à découvrir si tout cela ne relève que de la communication ou si des progrès significatifs seront à noter après plusieurs Grands Prix. Ferrari n'a plus gagné de championnat depuis 2008 et a eu pour habitude de prendre de mauvaises décisions ayant affecté ses performances. L'intervention de Vasseur, ainsi que les avancées faites pour développer un nouveau prototype de voiture, a la capacité de bouger les choses. Mais avant la révolution technique que sera 2026, cela apparaît comme peu probable.

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