La pénalité infligée à Sainz à Las Vegas était erronée mais inévitable, selon Warwick

L'Espagnol Carlos Sainz s'est vu infliger une pénalité de 10 places sur la grille de départ, sans qu'il y ait eu faute de sa part, après qu'un couvercle de bouche d'égoût se soit détaché et ait détruit sa voiture lancée à vive allure, ce qui a entraîné l'annulation des premiers essais.

Derek Warwick était l'un des quatre commissaires présents lors de la course nocturne du 18 novembre.

"C'est un travail difficile pour un commissaire, tout comme pour un arbitre, et nous devons être impartiaux, nous devons être stricts et nous devons être durs parfois même quand cela nous fait mal", a déclaré le Britannique lors de la remise des Autosport Awards à Londres dimanche soir.

"La pénalité que nous avons dû infliger à Sainz à Vegas, c'était mal, nous avons travaillé très dur pour que cela n'arrive pas, mais ce sont les règles".

Les commissaires ont noté à l'époque qu'ils auraient accordé une dérogation en raison de "circonstances atténuantes, inhabituelles et malheureuses" s'ils avaient pu le faire, mais qu'il n'y avait aucune disposition dans le règlement.

Sainz a écopé d'une pénalité automatique lorsque Ferrari a été contraint de remplacer le réservoir d'énergie de sa voiture, dépassant ainsi son quota de deux pour la saison.