Sainz serait "la meilleure option" pour Alpine selon Gasly
"Je veux le pilote le plus rapide qu'il y ait dans le paddock, Carlos (Sainz) est clairement le pilote (disponible) avec le plus de valeur actuellement, le plus compétitif, avec le plus d'expérience. Il arrive de Ferrari et McLaren donc je pense qu'on ferait un excellent duo", a déclaré le Normand à des journalistes français à Silverstone, avant le Grand Prix de Grande-Bretagne ce week-end.
"On a aussi Jack (Doohan) et Mick (Schumacher) qui sont de très bons pilotes et qui connaissent l'équipe donc il n'y a que des bonnes options... Mais c'est sûr que Carlos serait très clairement la meilleure option", a ajouté Gasly.
Son coéquipier actuel, Esteban Ocon, quittera Alpine en fin d'année après cinq saisons de collaboration, mais n'a pas encore trouvé de baquet pour 2025.
"Les discussions avancent bien et je devrais pouvoir communiquer d'ici une ou deux courses", a expliqué Ocon ce jeudi en conférence de presse. Le Français est annoncé proche de Williams ou de Haas.
Les tensions entre les deux Français, qui ne s'apprécient guère, ont récemment été amplifiées en piste, où ils se livrent des batailles qui donnent des sueurs froides à leur équipe. À Miami début mai, les deux monoplaces s'étaient touchées, sans dommage, mais à Monaco, Ocon avait tenté de doubler Gasly lors du premier tour, causant un accrochage. Si Gasly avait poursuivi et obtenu le point de la dixième place, Ocon avait abandonné.
Cet incident avait engendré la colère de Bruno Famin, le patron de l'écurie, qui avait promis à chaud sur Canal+ de "trancher dans le vif". Le départ d'Ocon, non lié à cet accrochage, avait été annoncé quelques jours plus tard.
Le week-end dernier en Autriche, ils ont remis ça et ont failli se percuter, Ocon obligeant Gasly à sortir de piste. Quelques tours après, Gasly avait pris le meilleur sur Ocon, en lâchant un ironique "ciao" à la radio. "Ce n'est pas idéal, a reconnu Gasly. Entre coéquipiers, en termes de bagarre, on espère toujours qu'il y ait un peu plus de place, car on ne peut pas se permettre (...) que les deux voitures se touchent."