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Sur un siège éjectable chez Red Bull, Sergio Pérez peut se relancer à Bakou

Eliott Lafleur
Sergio Pérez avec ses ingénieurs à Monza.
Sergio Pérez avec ses ingénieurs à Monza.JAKUB PORZYCKI/NurPhoto via AFP
Actuellement 7ᵉ du championnat, Sergio Pérez semble être en perdition au fil des week-ends. Confirmé par Red Bull pour la saison 2025, force est de constater qu'il n'a plus le niveau pour aider une écurie au titre constructeur. Jusqu'à quand cela va tenir ?

Depuis plusieurs saisons, Sergio Pérez commençait souvent avec de très bons résultats, avant de baisser en régime avec les Grands Prix européens. En 2024, ça n'a pas manqué, le Mexicain était monté quatre fois sur le podium sur les cinq premières courses. Ensuite, ça a été beaucoup plus difficile. Il n'a plus réalisé un top 4 depuis Miami, en mai dernier. Et, seul Red Bull ne semble pas avoir pris la mesure du problème. 

Néanmoins, Helmut Marko a souvent déjoué les pronostics ces dernières saisons et il ne serait clairement pas étonnant de voir un retournement de situation arriver d'ici la fin de l'année 2024.

Car, Red Bull est dans le dur. McLaren est sur le point de passer devant au classement constructeurs, tandis qu'en termes de performances, l'écurie britannique a clairement rattrapé son retard. La firme autrichienne a, plus que jamais, besoin de son 2ᵉ pilote afin de ne pas perdre son titre.

Sauf qu'au regard des événements, on a du mal à croire à un sursaut… à moins que le voyage à Bakou soit une bénédiction. Pérez est celui qui a le plus gagné sur ce circuit depuis son apparition en 2017.

Un sursis pas vraiment éternel

"Nous sommes très heureux de poursuivre notre collaboration avec Checo. La continuité et la stabilité sont importantes pour l'équipe et Checo et Max forment un partenariat solide et fructueux, qui a permis à l'équipe d'obtenir pour la première fois un doublé au championnat l'année dernière. Checo a bien commencé l'année 2024 avec des deuxièmes places à Bahreïn, en Arabie saoudite et au Japon, puis un podium en Chine. Les dernières courses ont été difficiles, il y a une convergence sur la grille, mais nous avons confiance en Checo et nous attendons avec impatience son retour à une forme et à des performances éprouvées, que nous voyons si souvent", avait déclaré Christian Horner en juin dernier à l'occasion de la prolongation de son pilote.

Mais, depuis, les résultats de Sergio Pérez ne se sont pas améliorés et les rumeurs sont nombreuses à son sujet. Et, c'est plutôt logique puisqu'il ne parvient pas à rapporter suffisamment de points à son écurie. 

Dès ce vendredi, le Mexicain va avoir l'occasion de rebondir et de prouver sa valeur. Si l'on part du principe qu'il n'est pas trop tard pour convaincre Red Bull, il a encore toutes ses chances de conserver son baquet pour 2025. Néanmoins, il a probablement épuisé toutes ses cartouches. Et, il est désormais dans l'obligation de fournir des résultats. Cela commence avec le Grand Prix d'Azerbaïdjan sur lequel il est particulièrement à l'aise. 

Il va être intéressant de voir s'il peut répondre présent malgré sa mauvaise dynamique. Le calendrier enchaîne avec Singapour le week-end prochain, un circuit qu'il apprécie forcément puisqu'il a gagné en 2022. 

Ensuite, il y aura une pause de plusieurs semaines avant la dernière partie de saison constituée de six courses et cela s'annonce musclé. Austin, Mexique, Brésil, Las Vegas, Qatar et Abu Dhabi attendent les pilotes. Pour Pérez, c'est à appréhender avec confiance, car il est parvenu à monter sur le podium à plusieurs reprises sur ces Grands Prix les saisons précédentes. Encore une fois, reste à savoir s'il saura surmonter sa mauvaise forme.

Et, en cas de désillusion, on a du mal à croire que ses dirigeants ne trancheront pas dans le vif. Par le passé, Red Bull a déjà surpris par sa capacité à revenir sur ses décisions. Dans le cas de Pérez, qui n'a jamais vraiment convaincu au plus haut niveau, les chances que Max Verstappen court aux côtés d'un nouveau coéquipier en 2025 sont relativement élevées. 

Mais, ça, c'est impossible de le savoir au regard de l'imprévisibilité d'Helmut Marko. D'autant que d'autres pilotes seront intéressés pour prendre la place. Ces derniers mois, Liam Lawson, Isack Hadjar et Yuki Tsunoda sont des noms qui ont résonné avec insistance dans le paddock. Et, en Formule 1, on sait que tout peut arriver… même les surprises les plus inattendues.

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