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Et si le futur de la F1 se situait finalement en Paul Aron

Paul Aron en avril.
Paul Aron en avril.AFP
Ce week-end, les meetings de F2 reprennent et avec eux, le Championnat de l'anti-chambre de la Formule 1. En tête de ce dernier après son podium à Monaco (3e), Paul Aron se distingue de plus en plus et impressionne.

Depuis le début de l'année, il est extrêmement régulier. Paul Aron a aligné cinq podiums en cinq meetings avec Hitech, et se retrouve projeté sur le devant de la scène. Premier au classement des pilotes avec deux points d'avance sur Isack Hadjar, l'Estonien regarde droit devant et risque d'impressionner encore le public, notamment à Barcelone ce week-end.

Un pilote "consistant"

Son nom est sur toutes les lèvres des amateurs de sports automobiles. Paul Aron n'a cessé de faire sensation depuis ses débuts en Formule 2 à Bahreïn cette saison. Jeune rookie de 20 ans et ex-membre de l'académie Mercedes, le pilote poursuit une ascension fulgurante dans une voiture qui lui va comme un gant. "Hitech m'a donné une bonne voiture, du confort, et je profite vraiment, c'est pourquoi les résultats arrivent", a-t-il d'ailleurs déclaré en conférence de presse après son podium à Monaco.

Avec des performances régulières et un rythme toujours bien rodé en course, il a marqué de nombreux points. Il figure par conséquent en haut du classement des pilotes et compte bien garder son avance.  "Je suis vraiment satisfait de ma saison, surtout si je prends du recul sur l'an passé en F3. J'ai été l'un des pilotes les plus consistants, en tant que rookie, avec une nouvelle équipe, je ne savais pas vraiment où j'atterrirais", a-t-il confié à Monaco.

Toujours débutant en F2, cependant, il compte encore prendre son temps sur les différents circuits pour mieux aborder la compétition. Si sa régularité est toujours prouvée d'ici Spa (28 juillet), alors il pourrait penser au titre. "Je n'ai jamais vraiment essayé d'avancer à 100% pour avoir la pole ou la victoire parce qu'en ayant une nouvelle voiture, c'est facile de faire des erreurs. Je me suis juste dit que je piloterai. Mais, j'ai fait des podiums tous les week-ends. Je n'ai pas encore eu de victoire - néanmoins. C'est quelque chose qu'on vise avec l'équipe. Je ne pense pas qu'il faille forcer. C'est une question de temps. Si on s'améliore en qualifications, on se battra pour un succès".

Encore beaucoup à faire

La concurrence est rude en Formule 2, et Paul Aron en a conscience. Derrière Zane Maloney au classement général avant Monaco, il est conscient du fait que tout peut changer en un week-end. De plus, il ne détient que deux points d'avance sur Isack Hadjar. Un seul faux pas le déchoirait de son statut. 

"Le classement ne me donne aucun boost. Isack est très fort et juste derrière moi. Zane aussi. Il est trop tôt pour parler de championnat. Une victoire peut te donner une très grande avance. Il faut juste s'améliorer, tester les différents circuits, et pour moi, en tant que rookie, je suis plus à l'aise à chaque rendez-vous. En F2, tout ce que tu peux faire, c'est de performer". 

Mais, compte tenu de ses résultats, la saison semble plus que bien partie. A lui de montrer encore un peu plus ce qu'il a dans le ventre lors des prochaines courses. A l'heure où son nom circule déjà dans le paddock de l'élite, d'autres bons résultats ne feraient que le mettre dans les meilleures dispositions possibles pour un avenir potentiellement brillant.

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