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Victor Martins : "Je sais ce que je suis capable de faire à Monaco"

Julie Marchetti, à Monaco
Victor Martins à bord de sa monoplace.
Victor Martins à bord de sa monoplace.AFP
Ce vendredi après-midi, Victor Martins et Isack Hadjar ont répondu aux questions des journalistes en conférence de presse après leurs séances de qualifications à Monaco.

Victor Martins : 

Qu'est-ce qu'il a pensé de sa session ? : "C'est toujours difficile d'avoir la confiance pour se surpasser mais, tu dois tout de même le faire. On avait que trois ou quatre tours donc, il n'y avait pas à hésiter. Je suis content parce qu'aujourd'hui, j'ai eu une très bonne voiture à conduire et c'est aussi bon pour la suite de la saison". 

Première ligne de l'année : "Monaco est toujours une opportunité pour les pilotes de se montrer et performer. Les résultats sont peut-être plus du fait du pilotage que de la voiture en elle-même. On a fait une bonne session d'essais libres hier. Cela nous a permis de bien nous préparer et je suis sûr qu'on pourra le faire dans le futur aussi". 

Prendre des points : "Ce sera important d'en marquer et maximiser. Le début de la saison a été difficile, nous n'étions pas présents. On va faire notre meilleur". 

La qualification à Monaco : "Cette année, j'étais dans le 2nd groupe. Je n'aime pas vraiment cela parce qu'on voit ce que les autres font et cela met la pression. Ils l'ont déjà fait, toi, tu dois le faire. Si j'avais à choisir, j'aurais préféré être dans le 1er parce que on peut se focaliser sur nous-mêmes". 

Etre confiant peu importe les conditions : "Bien sûr, je le suis. Hier, à chaque fois que je complétais un tour, j'étais en première position. J'étais confiant en pneus wet. Aujourd'hui, en secs, je savais que j'allais être rapide. Je savais aussi que je pouvais pousser la voiture. Je sais ce que je suis capable de faire à Monaco. Ce sera compliqué, c'est sûr. Demain, ce sera une course et je pourrai l'aborder avec les informations d'aujourd'hui. On peut toujours s'améliorer". 

Est-ce qu'il pense à la F1 et s'inquiète de son début de saison ? : "Non, je n'y pense pas parce que je sais que je me focalise sur moi. Si je pense à mon début de saison, cela ne m'amènera pas en F1. J'essaie juste de faire de mon mieux avec la voiture que j'ai. D'abord là à Monaco, j'ai une opportunité. Je la prends pour me sentir à nouveau confiant et m'améliorer. Cela va nous aider à revenir. L'équipe est contente. Cela va nous permettre aussi de pas réagir de façon excessive en cas de souci". 

Le ressenti par rapport à son placement sur la grille : "C'est toujours sympa de finir 1er de son groupe, même si j'avoue avoir oublié ce que cela faisait d'être à cette position (rires). On a besoin de cela, de prendre confiance et nous avons besoin de voir où nous allons. C'est vraiment aussi une question de ressenti parce que parfois, tu peux te sentir bien et être dernier ou inversement. On doit rester calme comme ce week-end, bien nous préparer et il faut que j'ai confiance en moi". 

Ce qui fait que les pilotes de l'Alpine Academy ont du succès : "Alpine fait toujours de son mieux pour nous guider, que cela soit physiquement ou mentalement, je peux parler avec les ingénieurs, avec les pilotes de F1, m'entraîner au simulateur... Je pense que je suis avec les bonnes personnes et qui me donnent de la force pour m'améliorer". 

Isack Hadjar : 

Satisfait d'être 3e ? : "Je n'étais pas vraiment satisfait de mon pilotage, mais bien sûr, être P3 est une bonne position". 

Reproduire la performance de la semaine dernière ? : "Je ne pense pas que cela se reproduira, ce serait idéal c'est sûr. Mais si je fais un bon départ, je peux toujours essayer de faire quelque chose". 

L'épisode du tunnel : "J'étais en train de pousser, mais j'avais toujours besoin de chercher des points donc, je n'y ai pas vraiment pensé, j'ai juste évité l'autre voiture". 

Comment va-t-il aborder les prochaines courses à Monaco ? : "Il n'y a pas grand-chose que je peux faire. Même si j'ai du rythme, je pense que je ne pourrai pas dépasser. Donc, je vais essayer de tout donner dès le premier tour. Et si on réussit notre arrêt aux stands, peut-être que si une safety car apparaît... Tu peux avoir des surprises. Mais, cela va être long". 

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