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Charles Leclerc conjure la malédiction à Monaco et remporte le 8e Grand Prix de la saison

Julie Marchetti, à Monaco
Charles Leclerc remporte la 81e édition du Grand Prix de Monaco.
Charles Leclerc remporte la 81e édition du Grand Prix de Monaco.AFP
Ce dimanche après-midi, la 81e édition du Grand Prix de Monaco s'est déroulé. Parti en pole, le héros local Charles Leclerc a enfin réalisé son rêve en décrochant la victoire. Oscar Piastri et Carlos Sainz complètent le podium.

MONACO - Il faisait chaud sous le soleil de la principauté ce dimanche après-midi. Qu'à cela ne tienne, les pilotes de Formule 1 ont disputé le Grand Prix après un grand incident en début de course. Calme, la course s'est soldée sur une victoire à domicile pour Charles Leclerc.

Accidents violents et stratégies sans arrêts

La course a démarré avec un bel accident avant le casino. La voiture de Sergio Pérez a été détruite, suite à une collision avec Kevin Magnussen. Dans le carambolage, Nico Hülkenberg a été soufflé. Devant, au départ, Carlos Sainz a crevé et Lando Norris s'est adjugé sa 3e place. Pendant ce temps-là, Charles Leclerc et Oscar Piastri sont bien partis. Un drapeau rouge a été déployé.

En outre, lors de la fin du tour, Esteban Ocon a tenté une attaque et s'est accroché avec Pierre Gasly, ce qui a provoqué la rupture de suspensions arrières. Le numéro 31 a donc été contraint à l'abandon et pénalisé de cinq places sur la grille à la prochaine course.

Une fois la course reprise, Sainz a pu repartir P3. Dès 15h45, un départ arrêté a vu Leclerc et Piastri réussir leur départ, tout comme les autres pilotes. Le Monégasque a même excellé en prenant le premier meilleur tour et s'éloignant à +0,8 seconde de son rival. George Russell a quant à lui mis la pression sur Norris

Monaco ne permettant pas d'opportunités de doubler, la grille est restée inchangée par la suite. Sainz est néanmoins resté dans le sillage de Piastri (13e tour, 0,2 seconde) et Russell dans celui de son compatriote.

En gestion de course et économie de pneus, Leclerc n'a pas conservé une grande avance sur son adversaire australien (resté à moins d'une seconde devant lui). Piastri a tenté un décalage (20e tour) sans parvenir à effectuer un véritable geste. Alerte, le Monégasque a alors entrepris de creuser l'écart.

La malédiction conjurée

Après la mi-course, Ferrari a demandé à Leclerc de ralentir pour ne pas offrir à Norris un arrêt gratuit (40e tour). Cependant, le pilote local n'a pas vraiment lâché l'accélérateur. Au contraire, il a pris une avance de 2,5 secondes sur le pilote McLaren.

Le cours des événements aurait pu changer au 50e tour lorsque Lance Stroll a perdu l'un de ses pneus. Seulement, ce dernier a roulé jusqu'à la voie des stands et cela n'a pas eu d'incidence sur le reste du peloton.

Norris a commencé à menacer Sainz (56e tour), mais l'Espagnol a résisté. Au même moment, Max Verstappen a récupéré des secondes sur Russell.

La fin du Grand Prix a été marquée par la rapidité des Ferrari. Le héros local s'est ainsi envolé en tête de la course (+9 secondes) et est enfin parvenu à décrocher la victoire à domicile.

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