Jorge Martin a pris la tête du Championnat ce samedi après la course sprint (7 points d'avance). L'Espagnol était donc attendu au tournant ce dimanche pour continuer sur sa lancée. Et il a régalé... Jusqu'à sa chute au 14e tour. Tirant profit de son abandon, Francesco Bagnaia a su batailler pour reprendre ses points. Marverick Viñales et Fabio Quartararo ont fini la course derrière lui.
Des rebondissements
Le Martinator s'est inscrit d'emblée en démarrant très fort. Doublant toute la première ligne, il a accéléré, tout comme Fabio Quartararo, passé 3e dès le départ. Egalement bien parti, Marverick Viñales, est resté dans la roue du pilote Pramac. Francesco Bagnaia est quant à lui remonté à la 4e place lors du 2e tour, et a gagné sa 10e place en prenant la position de Quartararo quelques secondes plus tard.
S'envolant tranquillement en tête de la course, le nouveau leader a poursuivi sa route. De son côté, Luca Marini a chuté et perdu sa pole rapidement. Incapable de se remettre en route, il a abandonné. Suivant le mouvement, Marc Marquez est parti à la faute à 20 tours de la fin de course et n'a pas pu redémarrer.
A 2,6 secondes de Viñales, Martin n'était toujours pas inquiété à 16 tours de la ligne d'arrivée. Quartararo, tenace, a repris de l'avance sur Aleix Espargaro et tenté de le dépasser à plusieurs reprises. Tout semblait se passer pour le mieux pour le Martinator, mais une faute au 14e tour a provoqué son crash.
Quartararo, pilote le plus rapide en piste
Les cartes maintenant redistribuées, Viñales, Bagnaia et Quartararo se sont suivi et ont lutté pour la 1re place. Plus rapide que les deux hommes devant lui, le Français a accéléré pour rattraper son retard sur le Champion du monde en titre. A l'opposé, bon dernier, Johann Zarco a chuté au tour numéro 16.
Reprenant du terrain, Bagnaia s'est saisi de la 1re place au 20e tour. Pendant ce temps-là, Viñales n'a cessé de perdre de l'allure et le pilote Yamaha en a profité pour toujours plus pousser.
La fin du Grand Prix a tenu tous les spectateurs en haleine. Très proches les uns des autres, les pilotes ont tout risqué, mais le classement n'a pas changé.
