Francesco Bagnaia, hégémonique à Portimao, est définitivement l'homme à battre
Et si Bagnaia était déjà seul au monde, après seulement une victoire ? C'est évidemment une conclusion grossière, tant la saison va être longue. Néanmoins, le paddock du MotoGP repart du Portugal avec l'impression que le champion en titre est dès maintenant au top au guidon de sa Ducati.
Ce dimanche, il a pris très rapidement les commandes du Grand Prix pour ne plus les lâcher, malgré les tentatives d'un Maverick Vinales en très belle forme. Vu de la télévision, le nouveau n°1 du MotoGP a dominé les débats, montrant qu'il est capable de dominer sa discipline, à l'image, peut-être, d'un Valentino Rossi ?
Pecco, le nouveau patron incontestable ?
Oui, il ne faut pas tenter certaines comparaisons, mais dans la gestion de course, Bagnaia a été majestueux sur sa machine sur le circuit de Portimao. Il a su maintenir son niveau tout le week-end. Car, samedi, lors de la première course Sprint de l'histoire du MotoGP, il a pris la tête de la même manière autoritaire.
Ce n'est que la première étape d'une longue saison qui se profile, mais ses adversaires vont devoir redoubler d'efforts pour espérer le déranger en haut du classement. Car en plus d'être un très bon pilote, l'Italien a entre ses mains une superbe moto. Il l'a dit lui-même après la course : "J'avais une énorme confiance en la moto et commencer ainsi, on ne peut pas faire mieux."
En conférence de presse d'après-course, il a rajouté ceci : "La nouvelle moto convient parfaitement à mon style de pilotage." C'est le signe des plus grands. Comme lorsque Valentino Rossi et Marc Marquez ont dominé la discipline durant les années 2000 et 2010, Pecco Bagnaia est en totale harmonie avec sa machine.
Doublé donc pour le pilote Ducati dès l'entame de la saison, le champion du monde 2022 a déjà 12 points d'avance sur Vinales. Mathématiquement, cela ne signifie rien, mais Quartararo et consorts sont prévenus, Francesco Bagnaia compte bien réussir le back-to-back.