La pole position, la course sprint, et le Grand Prix pour Francesco Bagnaia ? L'Italien est en grande forme à Spielberg, et on voyait mal qui pourrait lui barrer la route en Autriche. Les Bleus, eux, voulaient épicer un weekend bien morne en allant chercher un bon résultat, mais ni Fabio Quartararo ni Johann Zarco ne semblaient en mesure de jouer les premiers rôles.
Le champion du monde a quand même réalisé le holeshot avec beaucoup de maîtrise, devançant un Brad Binder incisif alors que Maverick Vinales, 2e sur la grille, perdait pied au démarrage, à l'instar des Tricolores, qui peinaient à intégrer le Top 10.
Dès lors, le duo Bagnaia - Binder prenait la poudre d'escampette, avec près de deux secondes d'avance sur la meute menée par Alex Marquez décidemment en pleine ascension récemment. 10e et 11e, Zarco et Quartararo ne trouvaient pas un rythme adéquat pour mener une remontée tonitruante vers le Top 5.
Après une dizaine de tours, Bagnaia creusait enfin un semblant d'écart sur Binder, et semblait parti pour un nouveau triomphe. Alex Marquez tentait lui de résister à Marco Bezzecchi pour la dernière place sur le podium, pendant les Français étaient chassés du Top 10, tout en se livrant une belle bataille.
La grosse remontée était signée du coéquipier de Zarco, Jorge Martin, qui malgré un Long Lap, dépassait à tour de bras pour tenter de conserver sa 2e place au Championnat du monde. Le principal combat était donc entre Alex Marquez et Bezzecchi, avec son coéquipier Luca Marini en embuscade, car devant, les deux premières places semblaient déjà attribuées.
Bezzecchi a finalement réussi son coup à 7 tours du terme pour filer vers un nouveau podium et renforcer sa place au classement général. Harrassé par tant d'efforts, Alex Marquez finit par céder également devant Marini et finira 5e, confirmant néanmoins sa bonne passe.
Devant, Francesco Bagnaia n'aura jamais été inquiété et s'impose aisément devant Brad Binder et Marco Bezzecchi. Fabio Quartararo termine finalement 8e et Johann Zarco 13e. Comme trop souvent, les Bleus n'ont pu peser sur la course, et ont fini trop loin de "Pecco", qui semble désormais sans rival pour le titre mondial.
