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Les moments marquants de la saison 2024 de Jorge Martin

Flashscore, avec AFP
Jorge Martin après le podium ce dimanche.
Jorge Martin après le podium ce dimanche.MANAURE QUINTERO/AFP
Jorge Martin, sacré champion du monde MotoGP ce dimanche à l'issue du Grand Prix de Barcelone, s'est battu jusqu'au bout avec Francesco Bagnaia, double champion du monde en titre, à l'issue d'une saison riche en rebondissements.

Avec seulement trois victoires contre onze à Bagnaia en Grand Prix le dimanche, c'est la régularité de l'Espagnol qui lui permet de triompher de l'Italien, grâce notamment à dix deuxièmes places (contre une seule pour Bagnaia) et un abandon de moins en GP.

Les choses ont bien commencé pour le pilote de Ducati-Pramac avec la pole-position et une victoire dans la course sprint du premier GP de la saison au Qatar en mars. Mais il ne termine que 3ᵉ du Grand Prix que remporte Bagnaia sur sa Ducati d'usine, qui s'empare par la même occasion de la tête du championnat.

Mais dès la 2ᵉ manche au Portugal, Martin récupère les rênes du général, gagnant le GP qui voit Bagnaia abandonner après un accrochage avec le sextuple champion du monde Marc Marquez (Ducati-Gresini). L'Italien se retrouve du coup seulement 3ᵉ au championnat avec 23 points de retard sur l'Espagnol.

L'écart monte ensuite à 30 points au GP des États-Unis où un autre Espagnol, Maverick Vinales, effectue une démonstration au guidon de son Aprilia, s'adjugeant la pole-position, le sprint et le GP (le seul remporté cette saison par une autre moto qu'une Ducati).

Martin connait un weekend contrasté à Jerez, gagnant le sprint, mais chutant lors du GP d'Espagne, voyant Bagnaia, qui le remporte, revenir à 17 points. Vexé, le Madrilène réalise le hat-trick la manche suivante, en France (pole-position, sprint et GP) reprenant le large (+38 points).

Il garde la tête du championnat jusqu'au GP d'Allemagne début juillet qui le voit gagner le sprint, mais chuter à nouveau dans le Grand Prix remporté par son rival. Du coup, c'est l'Italien qui est en tête avec 222 points pour 212 à l'Espagnol. Mais celui-ci reprend son bien à la course suivante, en Grande-Bretagne, pour trois petits points terminant 2ᵉ du sprint et du GP à chaque fois derrière Enea Bastianini, l'équipier de Bagnaia au sein de l'écurie d'usine Ducati.

Marc Marquez trouble-fête

Le mano-à-mano se poursuit en Autriche avec un Bagnaia victorieux du sprint et du GP et qui prend les commandes pour 5 points (275 à 270). Mais l'Italien se loupe complètement en Aragon (Espagne) où il ne peut faire mieux que 9ᵉ dans le sprint et s'accroche ensuite avec Alex Marquez, le frère de Marc, lors du GP.

Malgré un mauvais choix stratégique au GP de Saint-Marin début septembre, où il chausse des pneus pluie et termine seulement 15ᵉ, le "Martinator" ne lâche ensuite plus les commandes du championnat, même si son avance tombe à dix points à l'issue du GP du Japon où il chute lors du sprint remporté par Bagnaia, qui s'adjuge aussi la course du dimanche devant l'Espagnol.

Vainqueur du sprint en Australie, Martin termine 2ᵉ du GP remporté par Marc Marquez, qui vient jouer les trouble-fête dans son duel avec Bagnaia, qui finit lui 3ᵉ. Il joue ensuite la régularité, montant en Thaïlande sur la 2ᵉ marche du podium tant au sprint qu'au GP.

Mais le coup de grâce pour Bagnaia survient dans la course sprint en Malaisie lorsqu'il tombe en poursuivant Martin, alors en tête. L'Italien se rattrape en remportant le Grand Prix le dimanche, mais en terminant 2ᵉ, Martin se retrouve avec 24 points d'avance avant le dernier weekend du championnat à Barcelone.

Devant son public, l'Espagnol fait preuve d'un grand sang-froid et termine troisième du sprint et du Grand Prix, tous deux remportés par Bagnaia, pour devancer le Turinois de 10 longueurs et décrocher son premier titre mondial.

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