Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Thierry Neuville prêt à gérer au Chili avant la fin du championnat

Thierry Neuville lors du Rallye de Grèce.
Thierry Neuville lors du Rallye de Grèce.LUCA BARSALI/NurPhoto via AFP
Le Belge Thierry Neuville, en quête de son premier sacre en championnat du monde des rallyes WRC, tâchera ce week-end au Chili, 11ᵉ manche (sur 13) de la saison, de tenir à distance ses poursuivants au général dont le Français Sébastien Ogier.

Sans en faire trop, ni trop peu, tout n'est désormais plus qu'une question de maîtrise pour le leader du général, quintuple vice-champion de la discipline, afin de décrocher, enfin, la couronne mondiale.

"Les trois dernières manches seront consacrées à maintenir l'écart", a assuré le pilote Hyundai, qui compte 34 unités d'avance sur son premier poursuivant, son coéquipier Ott Tänak (192 points pour Neuville contre 158 pour l'Estonien) – une marge qui monte à 38 points avec Ogier (154 pts), 3ᵉ au général. Avec ces écarts, Neuville peut mathématiquement être sacré champion du monde dès dimanche.

Le scénario est toutefois improbable puisqu'avec 60 points qui resteront en jeu lors des rallyes d'Europe centrale en octobre et du Japon en novembre, il doit quasiment réaliser un sans-faute et repartir du Chili avec 26 points de plus que Tänak (et 23 de plus qu'Ogier) – sachant qu'un maximum de 30 points est à récupérer ce week-end.

Plus loin au championnat, les pilotes britanniques Elfyn Evans (Toyota, 4ᵉ à 52 points de Neuville) et français Adrien Fourmaux (M-Sport Ford, 5ᵉ à -62 points) ne sont pas encore éliminés de la course au titre, mais leurs chances de sacre sont plus minces.

Tänak, seul vainqueur au Chili

L'antépénultième épreuve du calendrier, disputée autour de la ville portuaire de Concepcion (centre), trouve sa place dans une série de rallyes sur terre et parcourt des routes forestières similaires à celles du Rallye de Finlande. Elle trouve aussi sa place dans le palmarès de Tänak puisque le champion du monde 2019 et le seul à s'y être imposé – en 2019 avec Toyota et en 2023 avec Ford.

"L'expérience est toujours bonne", selon l'Estonien, plutôt confiant à la veille de la 3ᵉ édition du Rallye du Chili, – même s'il sera certainement "difficile de tirer profit de (sa) victoire l'an dernier avec une nouvelle voiture et une nouvelle équipe", qu'il a rejoint début 2024.

Chez Toyota, aux côtés d'Elfyn Evans et Sébastien Ogier qui, engagé dans un programme partiel cette année, participera bien aux derniers rallyes de la saison, le double champion en titre Kalle Rovanperä, pigiste de luxe comme Ogier, sera aussi de la partie pour son 7ᵉ rallye de 2024.

Contrairement à son aîné, le Finlandais n'est, certes, plus dans la course au titre, mais au Chili, il entend surtout défendre le rang de son équipe face à Hyundai, – tout comme son compatriote Sami Pajari, qui remplacera le Japonais Takamoto Katsuta. Au classement des constructeurs, l'équipe coréenne (445 pts) distance de 35 points Toyota (410 pts), championne du monde en titre.

Chez M-Sport Ford, outre Adrien Fourmaux, le Letton Martins Sesks fera son retour pour son troisième rallye dans l'élite, après avoir brillé en Pologne (il avait terminé 5ᵉ) et en Lettonie (7ᵉ après avoir longtemps occupé la 3ᵉ place).

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)