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A Crans-Montana, Lara Gut-Behrami peut entrevoir le gros globe

AFP
Lara Gut-Behrami en pleine descente.
Lara Gut-Behrami en pleine descente. AFP
Et si Lara Gut-Behrami s'offrait un deuxième gros globe de ski alpin, huit ans après le premier ? En l'absence de Mikaela Shiffrin, blessée, la Suissesse peut profiter de l'étape de Crans-Montana pour prendre le large au classement général.

Oubliées, les spéculations de l'été sur la retraite de la championne de 32 ans, victorieuse en Coupe du monde dès 17 ans et qui a tout connu du haut niveau : couronnement mondial en 2016, grave blessure l'année suivante, désillusions et résurrection à partir de 2021, avec deux titres mondiaux en géant et super-G, puis l'or du super-G aux JO 2022 de Pékin.

Avec six succès cette saison, la Tessinoise égale déjà le meilleur total de sa carrière et reste sur trois victoires d'affilée - le super-G de Cortina d'Ampezzo et les géants de Kronplatz et Soldeu -, de quoi se présenter en pleine confiance sur les pentes ensoleillées de Crans-Montana, dans le Valais suisse, pour deux descentes et un super G.

En tête des classements du super-G comme du géant, elle a profité de sa victoire à Soldeu pour chiper la première place du classement général à Mikaela Shiffrin, pour cinq petits points, alors que l'Américaine s'est blessée au genou le 26 janvier à Cortina d'Ampezzo et n'a pas encore programmé son retour en compétition.

Hécatombe de favorites

Or la fin de saison s'annonçait favorable à Lara Gut-Behrami, dauphine de Shiffrin l'an dernier, avant même la cascade de blessures qui ont écarté plusieurs autres prétendantes au gros globe, de la Slovaque Petra Vlhova (ligaments croisés du genou droit) à l'Italienne Sofia Goggia (double fracture de la jambe droite).

Non seulement la skieuse de Comano est à l'aise à Crans-Montana, où elle a remporté deux descentes en 2020 et le super-G l'année suivante, mais elle enchaînera avec deux étapes de vitesse à Val di Fassa (deux super-G) et Kvitfjell (une descente et un super-G), ainsi qu'un géant à Are, avant les finales programmées à partir du 16 mars dans la station autrichienne de Saalbach.

Elle n'a donc prévu que deux impasses en slalom, la seule discipline que ne dispute pas cette surdouée de la glisse et de la lecture de trajectoire, deux qualités qui lui ont valu quatre globes du super-G (2014, 2016, 2021, 2023) et 43 succès en Coupe du monde - deuxième plus beau palmarès en activité derrière Shiffrin.

Encore faut-il que la Tessinoise échappe aux sorties de piste qui ont décimé la concurrence, elle qui avait vu son genou gauche la lâcher au sommet de son art, en plein championnats du monde 2017 devant son public à Saint-Moritz, lui causant une longue éclipse sportive.

"Rester en bonne santé" 

L'expérimentée championne est très consciente du risque : "j'ai beaucoup appris de mes blessures, alors ma priorité est toujours d'arriver à la fin de la saison (...) Les points et les victoires ne sont pas les seules choses qui importent, il faut surtout bien skier et rester en bonne santé", soulignait-elle le week-end dernier à Soldeu.

Avec deux entraînements officiels mercredi et jeudi suivis de trois jours de course - deux descentes vendredi et samedi, un super-G dimanche -, Crans-Montana présente le même programme copieux que Cortina d'Ampezzo et ses chutes en chaîne. Ou que l'étape masculine de vitesse à Wengen, début janvier en Suisse, théâtre des graves blessures du Français Alexis Pinturault et du Norvégien Aleksander Aamodt Kilde.

"On a perdu un tiers de l'équipe en deux jours", déplorait d'ailleurs la Suissesse après sa victoire dans les Dolomites, soulignant la fatigue accrue liée au matériel plus "agressif", à la neige changeante et aux obligations médiatiques qui allongent les journées - un facteur également relevé par Mikaela Shiffrin.

"Il faut apprendre à se protéger. Pas juste être sympa sur les réseaux sociaux et avec tout le monde, puis finir à l'hôpital", concluait la Tessinoise, aussi connue pour son franc-parler que pour sa volonté de limiter les sollicitations.

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