Noyade de Chloé Chevalier au tir, le relais féminin français termine loin des Norvégiennes
Premier relais féminin de la saison, l'occasion de prouver la force et la densité de la France dans cet exercice après la victoire et la troisième place en ouverture sur les relais mixtes samedi. Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon avaient le podium comme objectif minimum, mais la victoire était clairement envisageable.
Première relayeuse, Lou Jeanmonnot n'a pas manqué de confirmer qu'elle est en pleine ascension. Sans faute au couché, une seule pioche au debout, du travail vite fait et bien fait. L'ancienne lauréate de l'IBU Cup soulève beaucoup d'espoirs, et va même se permettre de passer le relais en tête, mettant les Bleues dans des conditions idéales.
Mais encore fallait-il que Chloé Chevalier réussise à confirmer ce bon départ. Considérée comme la "moins forte" de ce relais, elle n'a pas été étincelante sur le pas de tir. Une pioche sur le couché, avant un debout totalement raté, où elle va mettre un temps infini à lâcher ses cartouches, avec pour conséquence un tour de pénalité, et la perte de beaucoup d'illusions, puisqu'elle passera le relais avec plus de deux minutes de retard.
Forcément, les ambitions de podium étaient quasi inexistantes, à moins d'un festival des deux dernières relayeuses. Justine Braisaz-Bouchet n'a pas réussi à passer la surmultipliée, piochant trois fois au couché, et passant proche d'un deuxième tour de pénalité. Son sans-faute au debout ne changeait pas grand chose, et elle passait le témoin avec plus de deux minutes rien que sur un podium.
Julia Simon ne pouvait pas faire de miracles. Certes, elle sera convenable avec seulement deux pioches, mais la course était déjà finie pour elle. La Norvège, grâce à Ingrid Tandrevold, s'est imposée en bénéficiant d'un dernier apocalyptique d'Hanna Oeberg, alors que la victoire semblait assurée à domicile pour la Suède. Les Bleues terminent finalement cinquièmes, une place flatteuse car avec près de deux minutes 30 de retard, c'est une course à oublier.