Le relais mixte français conclut le weekend de biathlon à Oslo par une victoire
Après le raté du simple, le relais mixte français avait pour ambition de relever le gant et finir le weekend sur une bonne note, pourquoi pas sur un deuxième podium norvégien. Puisque la France est championne du monde de la spécialité, Julia Simon, Sophie Chauveau, Fabien Claude et Quentin Fillon Maillet était parmi les favoris du jour, avec la Norvège bien évidemment.
Chargée de lancer le relais sur de bonnes bases, Julia Simon a fait mieux que ça. Non seulement elle a été infiniment supérieure sur les skis, mais derrière la carabine, elle a été dans la lignée de sa saison : ultra rapide et ultra efficace. Un 10/10 sans aucune pioche, qui lui a valu de faire cavalier seul et de passer le relais avec 30 secondes d'avance sur l'Autriche, alors qu'Ingrid Tandrevold était allée visiter l'anneau de pénalité, plombant les chances norvégiennes.
On attendait alors de savoir quelle version de Sophie Chauveau on allait voir, en espérant éviter celle qui avait visité l'anneau de pénalité lors du relais féminin aux Mondiaux. On a eu tout le contraire, avec une minuscule pioche alors que ses rivales se débattaient sous la pluie pour limiter les dégâts. Au final, elle a maintenu l'écart au dessus des 30 secondes : mission accomplie, et avec la manière.
Du coup, Fabien Claude avait exactement le même objectif. Malgré la pluie redoublant d'intensité, il a tenu son rang, mais après une pioche couché, il en a rajouté deux debout, dont une vraiment malchanceuse. Dès lors, il fallait faire l'effort sur les skis, mais derrière, seule l'Italie, qui coupait la ligne à 18 secondes, était en dessous de la trentaine.
Quentin Fillon Maillet avait donc son destin en mains. Bien parti, il concédait une pioche sur le couché et Tommaso Giacomel venait dangereusement se rapprocher, au point d'entrer dans ses skis sur le dernier tir. Bien que sortant sa première balle, il va rentrer le reste et profiter du craquage italien pour aller chercher un succès bien mérité au vu de la performance globale du relais mixte français, devenu le meilleur du monde.