Succès sans panache d'Arsenal contre le Shakhtar Donetsk
Arsenal a fait le service minimum, avec sérieux et sans trop de marge contre le Shakhtar au quotidien toujours perturbé par la guerre menée par la Russie dans leur pays, et dont les déplacements à rallonge constituent déjà un effort à part entière.
L'essentiel pour l'équipe de Mikel Arteta était cependant de gagner pour tourner la page du revers encaissé samedi à Bournemouth (2-0) en championnat, le premier depuis le mois d'avril en compétition.
Le succès à l'Emirates permet aussi de reprendre un peu d'élan avant le sommet de Premier League contre l'actuel leader Liverpool, dimanche.
Sur la scène européenne, les Gunners ont désormais empoché sept points sur neuf possibles, après le match nul initial (0-0) contre l'Atalanta puis la victoire (2-0) à Londres contre le Paris Saint-Germain.
La suite s'annonce relevée avec l'Inter, le Sporting CP et Monaco dans les trois prochaines journées de la phase de ligue.
Sauvé par Raya
Mardi, Arteta avait reconduit l'animation offensive utilisée contre le PSG, avec deux ailiers (Gabriel Martinelli et Gabriel Jesus) et deux autres attaquants naviguant dans l'intervalle (Kai Havertz et Leandro Trossard), en l'absence prolongée du meneur et capitaine Martin Odegaard.
Le brassard a été confié à Jesus, positionné sur l'aile droite pour compenser le forfait de Bukayo Saka, touché en octobre en sélection. L'attaquant brésilien, comme d'autres partenaires, n'a pas été en réussite face au but, notamment sur ce tir croisé repoussé du pied par le gardien Dmytro Riznyk juste avant la mi-temps (44e).
Arsenal s'est contenté d'un joli numéro dans la surface de Martinelli, dont la frappe légèrement déviée a heurté un poteau puis les fesses du portier ukrainien, avant de franchir la ligne de but (29e, 1-0).
Malgré ce csc, Riznyk a fait ce qu'il a pu pour maintenir son équipe dans la partie. Il a même repoussé du pied un pénalty de Trossard tiré plein axe (77e).
A force de vendanger, Arsenal a fini par se faire peur jusque dans les dernières secondes. Une frappe lointaine de Pedrinho dans le temps additionnel (90e+2) a plongé en apnée l'Emirates, soulagé par l'arrêt superbe de David Raya du bras gauche en plongeant.
Le Shakhtar ne compte qu'un seul point au classement.
