Revivez la conférence de présentation de Thierry Henry comme sélectionneur des Espoirs
13h15 : "Merci d'être venu, je voudrais remercier le président... et maintenant, au travail !".
13h09 - Sur l'objectif de la continuité malgré une possible bascule de certains joueurs chez les A : "Pour moi, les moins de 21 ans, c'est l'Equipe de France. Quand tu entres dans une compétition, tu essaies de la gagner. Après tu gagnes, tu ne gagnes pas, ce n'est pas facile. Mais l'état d'esprit est là. On est là pour les A aussi. Si le coach veut prendre des joueurs, il peut, c'est normal".
13h07 - Sur le programme avant le match contre le Danemark : "Il faut penser à la liste, parler à tout le monde et après tout mettre en place. On va devoir travailler sur ce qu'on veut faire pour arriver dans une situation qui est plus que bonne pour partir en Slovénie. Ce n'est pas évident de coacher une sélection comme ça parce qu'il y a les joueurs qui vont jouer dimanche et qu'il faudra faire jouer mardi".
13h03 - Sur le "style Henry" : "Il faut avoir la possession et presser. Je fais confiance à mon staff, je délègue, j'ai appris l'empathie en tant que coach. Il faut être dans la pédagogie, discuter".
13h00 - Sur le statut de la sélection Espoirs et sur le fait de créer "l'esprit France" : "Ca ne devrait pas être un problème. Ça te forge. Quand tu vas en Slovénie et que ça ne sera peut-être pas un terrain évident à manoeuvrer, ça te forge. C'est le gros éternel problème. Ce n'est pas une punition de venir en Espoirs. A mon époque, le coach de l'équipe A regardait ce que les Espoirs faisaient. Tu te fais voir. C'est une sélection qu'il faut respecter et honorer. Tu représentes quelque chose. C'est facile de dire ça, donc oui, il y a un problème, mais il va falloir essayer de le résoudre".
12h59 - Sur son staff : "Pour être franc, on doit encore travailler sur l'entraîneur des gardiens"
12h58 - Si Didier Deschamps lui demande un joueur : "C'est simple, je lui laisserai. Didier, c'est le patron. Ça sera fait dans les règles de l'art".
12h56 - Sur Warren Zaïre-Emery et sur un contact avec le PSG pour devenir adjoint : "Je n'ai pas été contacté. Zaïre-Emery, oui, je le suis depuis un moment. Il m'impressionne au niveau de l'impact physique, la façon dont il peut récupérer les ballons dans les pieds des adversaires, les faire tomber. C'est un bon joueur. On est content qu'il soit Français. Il va falloir bien s'occuper de lui. Mais déjà être titulaire au PSG, c'est pas mal. Le reste, on verra".
12h54 - Sur comment dialoguer avec les jeunes joueurs : "Les plus grandes affinités que j'ai eues, c'est avec les jeunes, à Montaco et Monréal. Maintenant, c'est différent. La génération n'a pas connu ce qu'on a connu. Tu ne peux pas être dans ton registre quand tu n'as pas eu les mêmes avantages et difficultés. Ma génération devait aller vers les anciens, maintenant ma génération doit venir vers les jeunes. Il faut s'adapter, connaître les codes. Il y a beaucoup de pédagogie dans tout ça. Moi, je savais que si j'étais en retard, je ne jouais pas le week-end. Maintenant, si le gars arrive en retard, il joue. Donc, oui, il faut savoir s'adapter".
12h51 - Sur comment convaincre les clubs de libérer leurs joueurs pour les JO, Philippe Diallo explique avoir "commencé à voir les clubs pour les sensibiliser".
Pour Henry, "moi, ça me tenait à coeur de faire les JO. En tant qu'ancien joueur, j'ai du mal à comprendre ce qui s'est passé au Japon (pour les JO de Tokyo en 2021, ndlr). Tu ne refuses pas ça. Mais je peux comprendre que les gens pensent différemment, à leur saison. Les JO, c'est dans le titre. Mais va falloir aborder les discussions, de déplacer et libérer les joueurs de moins de 21 ans".
12h49 - Sur les échanges avec les autres entraîneurs au sujet des Espoirs : "Il faut parler aux autres coaches. Tu ne peux pas arriver la fleur au fusil. J'ai mes idées au niveau du pressing mais il faut savoir comment les joueurs qui arrivent jouent. Moi, je sais ce que je veux, qu'il y ait un pressing haut, qu'on ait la balle, qu'on puisse créer le surnombre. Il faut voir ce qui a été fait avant, on n'est pas seul".
12h48 - Comment gérer les JO qui arrivent et la potentielle venue de Mbappé : "Dans ma tête, c'est Nancy, Danemark, Slovénie. Mais je sais que c'est super important. On a quand même les JO en France. Mais je suis coach des moins de 21 ans en ce moment. Il y a une qualification pour l'Euro. Je pense pour l'instant aux joueurs qui sont nés en 2002, c'est déjà pas mal".
12h47 - Sur les doutes concernant ses aptitudes de coach : "Il y a toujours des doutes sur un coach ou un joueur. J'ai une expérience à l'AS Monaco, on a réussi à faire les playoffs avec Montréal. On va essayer de travailler. On va tout faire pour être performants".
12h45 : Comment y arriver avec les Espoirs ? - "Ce n'est pas une sélection punition. C'est ce que tu dois honorer. Il y a eu des générations extraordinaires. Il va falloir travailler tous ensemble. Créer un esprit France. Moins de 21 ans. C'est pas facile, il faut créer quelque chose pour que peu importe qui rentre dans la sélection s'y identifie".
12h40 - Pourquoi abandonner le rôle de consultant pour un travail de technicien : "J'étais pas épanoui. J'aime le terrain, j'attendais une opportunité, j'ai fait ce que j'avais à faire. J'avais besoin de coacher. Faire comprendre. Le moment Covid m'a changé. J'ai dû gérer un groupe dans un hôtel pendant 4 mois, ça m'a forgé, fait voir des choses différemment. Quand on ramène ça avec ce que je connais, il faut le passer. Donc, quand j'ai été sélectionné... Ce n'est pas quelque chose qui se refuse. J'aime travailler avec les jeunes. J'espère que ça va être un point positif. Sur un plan personnel, il n'y avait que du plus".
12h30 : Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, commence par un hommage à Thierry Henry. Il présente les rendez-vous importants de la qualification pour l'Euro 2025, ainsi que des Jeux olympiques 2024.
"Avec la nomination de Thierry Henry comme sélectionneur des Espoirs, la fédération affiche un trio d'étoiles, avec Didier Deschamps pour les A, Hervé Renard pour les féminines, et maintenant lui".
Thierry Henry prend ensuite la parole.
"Pouvoir rechanter la Marseillaise pour moi c'est important. C'est un honneur d'être ici. Je suis Français, content de l'être et heureux de revenir, porter le coq. Je voulais tirer mon chapeau à Ripoll. C'est pas évident d'entraîner une équipe Espoirs. La génération change tous les deux ans. Les meilleurs vont plus haut, c'est normal. Créer une osmose, c'est pas facile."