Sur une pelouse innommable, Monaco et Lens se quittent sur un résultat nul
Cela aurait pu être un choc à la saveur européenne à Louis-II mais Lens a manqué la marche vers la Ligue Conférence en milieu de semaine. Pour se remettre de cette déception contre le Panathinaïkos, les Sang-et-Or voulaient faire un résultat contre Monaco, deux victoires et aucun but encaissé depuis le début de saison.
Sous la pelouse, la plage
Pas facile de jouer sur une telle pelouse, à la limite du pratiquable mais qui ferait la joie de tous les adeptes des châteaux de sable. Malgré tout, les deux équipes ont essayé et c'est Florian Sotoca qui s'est mis le premier en évidence avec une frappe directement dans les gants Philipp Köhn (4e). L'ASM a répliqué mais, en dépit de situations favorables, ni Maghnes Akliouche (5e) ni Takumi Minamino (8e) ni Eliesse Ben Seghir sur coup franc (10e) n'ont cadré. Ce trio a ensuite combiné avec, à la conclusion, un tir d'Akliouche sans danger pour Brice Samba (17e).
Les Lensois ont répliqué. Après une chaude alerte sur le but de Köhn sur un centre venu de la droite signé Ruben Aguilar (26e), Wesley Saïd s'est joué de Jordan Teze avant d'enchaîner mais la précision n'a pas suivi (28e). Et puis c'est la réussite qui a fui, dans des proportions rares. Trouvé par Sotoca, Adrien Thomasson a vu son tir croisé repoussé sur le poteau et quand le ballon lui est revenu, il a centré pour Saïd qui a pris l'équerre (31e).
Zakaria, capitaine heureux puis malchanceux
Alors qu'Anass Zaroury est sorti blessé (40e), remplacé par David Pereira da Costa, Will Still a changé Saïd par Rémy Labeau-Lascary dès le retour des vestiaires, imité par Adi Hütter qui a lancé Vanderson pour Teze.
La première opportunité notoire est à mettre à l'actif d'Akliouche qui n'a pas réussi à enchaîner suffisamment rapidement et Jhonathan Chávez a signé un retour superbe pour contrer (54e). Le pressing monégasque a failli piéger Samba mais Folarin Balogun, très souvent à contre-sens et peu tranchant a tiré mollement sur le gardien international (62e) qui a également été vigilant dans la foulée sur une tentative de Ben Seghir (63e).
Après un début de deuxième période intéressante, avec notamment deux initiatives de Sotoca, Lens a réagi à l'approche du dernier quart d'heure. Lancé par une tête puissante d'Hamzat Ojediran (entré à la 64e minutes) dans le rond central, Sotoca a profité d'un alignement très approximatif de la défense pour se présenter devant Köhn et c'est le Suisse qui l'a emporté (72e).
Cette alerte n'a pas suffi à l'ASM. Sur une relance, Chrislain Mawissa a voulu effacer Ojediran qui a intercepté le ballon et lancé Labeau-Lascary qui s'est arraché pour glisser le ballon au fond. Mais quelques instants plus tard, après vérification de la VAR, une main de l'attaquant a été détectée et le but a été annulé (78e).
Au bord de la rupture, les Rouge-et-Blanc ont profité de la déception lensoise pour faire basculer le match en leur faveur. Comme passer par le sol était de plus en plus délicat, cela s'est joué dans les airs. Sur un corner sortant, le capitaine Denis Zakaria s'est défait du marquage de Facundo Medina pour décocher un coup de tête imparable et ouvrir le score (84e).
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Monaco se dirigeait vers une nouvelle victoire sans but encaissé mais il y a eu un mix en faveur de Lens. La VAR a appelé Willy Delajod à la suite d'une frappe d'Ojediran détournée du bras par Zakaria. L'arbitre a indiqué le point de penalty et Przemyslaw Frankowski, entré à l'heure de jeu, a transformé (90e+4).
De retour de blessure et entré à la 82e minute, Alexander Golovine a cherché Breel Embolo, qui a succédé à Balogun, mais la tête du Suisse en déséquilibre a fui le cadre (90e+7).
Avec ce match nul (1-1), les deux équipes comptent toutes les deux 7 points, tout comme l'OM et Nantes et sont donc co-leaders du championnat provisoire en attendant le résultat du choc de 21 heures entre Lille et le PSG.
