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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sur Flashscore : focus sur le taekwondo

Championnes du monde, Magda Wiet-Hénin et Althéa Laurin visent l'or à domicile.
Championnes du monde, Magda Wiet-Hénin et Althéa Laurin visent l'or à domicile.Profimedia
Jusqu'au début des Jeux Olympiques de Paris le 26 juillet 2024, Flashscore vous présente chaque discipline, ses règles, ses stars, ses Français et son programme. Fin des sports de combat avec le taekwondo, discipline récente mais pas dénuée d'intérêt.

L'histoire du taekwondo aux Jeux Olympiques

Après avoir figuré deux fois en tant que sport de démonstration, c'est en 2000 que le taekwondo entre au programme olympique. Il faut dire que ce n'est pas l'art martial le plus connu ou le plus pratiqué, mais l'internationalisation que va provoquer son entrée aux JO est bénéfique. Désormais, il est implanté et verra peut-être une augmentation du nombre de catégories engagées dans le futur. 

En terme de palmarès, la discipline étant récente, il n'existe que trois double champions olympiques : l'Américain Steven Lopez et le Chinois Chen Zhong chez les hommes, ainsi que l'Anglaise Jade Jones chez les femmes. Sans surprise, la Corée du Sud et la Chine ont raflé 19 des 48 médailles d'or distribuées depuis 2000, mais ce sport s'internationalise réellement, avec 22 pays qui ont déjà raflé l'or olympique. 

Les règles

L'objectif est de marquer le plus de points possible en touchant son adversaire au plastron ou à la tête. Un système de points crédite les combattants en fonction de la façon dont ils touchent - le coup de pied à la tête vaut 3 points, mais 5 s'il s'agit d'un coup de pied retourné. Idem pour les coups de pied ou de poing au plastron. 3 rounds, il faut en gagner deux aux points pour l'emporter. Il est possible de gagner par KO, mais cela reste très rare. 

Les stars des Jeux Olympiques

À Tokyo, Jade Jones avait échoué dans son entreprise de devenir la première triple championne olympique de taekwondo de l'histoire, mais retentera sa chance à Paris, sans certitudes. Double médaillée de bronze olympique, sa compatriote Bianca Walkden tentera également de rafler l'or, alors que la Thaïlandaise Panipak Wongpattanakit voudra elle conserver son titre. 

Chez les hommes, Vito Dell'Aquila, champion olympique et du monde, sera l'une des figures de l'évènement. Ulugbek Rashitov tentera de conserver son titre olympique, alors que Cheick Sallah Cissé, champion du monde l'an dernier, tentera de récupérer l'or olympique qu'il avait décroché en 2016, et qui était le premier titre olympique de l'histoire de la Côte d'Ivoire. 

Les Français

Les principales cartes françaises sont clairement identifiées : Magda Wiet-Hénin et Althéa Laurin. Les deux Tricolores, à quelques minutes d'intervalle, sont devenues championnes du monde pour la première fois l'an dernier à Manchester, et figureront parmi les favorites de leur catégorie respective. Laurin était d'ailleurs en bronze à Tokyo, et l'on tient là deux solides chances de médailles.

Chez les messieurs, les ambitions sont plus modestes, mais avec Souleyman Alaphilippe, double médaillé européen, et surtout Cyrian Ravet, double champion d'Europe et multiple vainqueur en Grand Prix, il y a de quoi avoir quelques ambitions pour que cette discipline participe au bilan tricolore. 

Le programme

Date : du 7 au 10 août / Lieu : Grand Palais (Paris VIII)

Finales : 7 août : -58 kg H + -49 kg F / 8 août : -68 kg H + -57 kg F / 9 août : -80 kg H + -67 kg F / 10 août : +80 kg H + +67 kg F

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