Marina Stakusic et Leylah Fernandez offrent au Canada sa première Billie Jean King Cup
L'ancienne finaliste de l'U.S. Open a maintenu sa forme éblouissante tout au long de la semaine en battant Jasmine Paolini 6-2 6-3.
Après que la jeune femme de 21 ans ait converti la balle de match, l'équipe canadienne a célébré le match sur le court devant ses fans en liesse.
"Je ne sais pas quoi dire", a déclaré la capitaine canadienne Heidi El Tabakh. "Je suis tellement fière de cette équipe, ces filles sont incroyables.
"C'est un rêve qui devient réalité"
L'adolescente Marina Stakusic avait auparavant permis au Canada de s'approcher de la gloire grâce à une victoire époustouflante sur Martina Trevisan.
La jeune femme de 18 ans, 258e au classement WTA, a fait preuve d'une grande sobriété pour s'imposer 7-5 6-3 face à une adversaire classée 43e.
Ce n'est qu'au moment où la victoire était à portée de main que Stakusic a vacillé, lorsque Trevisan a servi à 2-5, perdant ainsi quatre balles de match.
Mais elle s'est débarrassée de cette déception et a mené à bien son jeu de service suivant, terminant le match avec un coup droit gagnant.
"Je suis tellement heureuse et honorée d'avoir pu jouer cette semaine, c'est la meilleure semaine de ma vie", a déclaré Stakusic, qui n'a même pas joué un match en tableau principal WTA cette année, sur le court.
Fernandez a ensuite remporté sa quatrième victoire en simple de la semaine en surclassant Paolini.
Fernandez avait été héroïque la veille contre la République tchèque en battant la championne de Wimbledon Marketa Vondrousova pour maintenir le Canada en vie en demi-finale.
Elle a ensuite fait équipe avec Gabriela Dabrowski pour battre les Tchèques Barbora Krejcikova et Katerina Siniakova, plusieurs fois championnes du Grand Chelem en double.
L'équipe canadienne recevra 2,4 millions de dollars en prix, ce qui constitue un record pour l'épreuve féminine par équipes, anciennement connue sous le nom de Fed Cup.
Le trophée leur a été remis, tandis que les membres de l'équipe ont reçu des vestes bleues, comme celles qu'aimait tant Billie Jean King, qui a assisté à la finale depuis la ligne de touche