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Frayeur pour Parry, Burel rate le coche : les Bleues joueront leur maintien demain en Colombie

Sébastien Gente
Diane Parry, malgré la douleur, a lancé les Bleues.
Diane Parry, malgré la douleur, a lancé les Bleues.Raul ARBOLEDA / AFP
Alors que Diane Parry, au bord de l'abandon, avait rapporté le premier point, Clara Burel n'a pu dompter Camila Osorio. 1-1, balle au centre, les Bleues devront remporter deux matchs demain pour rester dans le groupe mondial en Billie Jean King Cup.

Emiliana Arango 2-6, 4-6 Diane Parry

Sur le papier, un point facile à prendre pour les Bleues. Face à une rivale 180e mondiale bien que spécialiste de la terre battue, Parry devait en toute logique dérouler. Après un démarrage poussif, elle a rapidement pris la mesure de sa rivale, qui accumulait les doubles fautes et les jeux de service de piètre qualité. 6-2 en 35 minutes, tout marchait comme sur des roulettes. Et puis... 

Et puis dans le premier jeu de la deuxième manche, la Tricolore a terminé au sol, hurlant de douleur après s'être bloquée le genou. Des images faisant froid dans le dos, et l'on pensait immédiatement qu'elle ne reprendrait pas le match, tellement elle boîtait bas. Mais un bon strap et ça repart, semble-t-il. 

Elle tenait le choc tant bien que mal, menait 4-2, avant de voir revenir sa rivale à hauteur. Le jeu de service à 4-4 était alors décisif, la Française allait sauver au courage trois balles de break avant de conclure sur le jeu suivant, devant une adversaire qui n'a pas profité de son état. 1-0 France, l'occasion était belle d'enfoncer le clou.

Camila Osorio 6-4, 7-5 Clara Burel

Mais cela allait demander une sacrée performance de Burel. Si elle était à 2-2 dans ses face-à-face avec cette rivale, la Colombienne avait raflé les deux oppositions sur terre, et partait donc en favorite. Mais au vu du scénario, la Française pourra avoir une tonne de regrets.

Tout simplement parce qu'elle a eu cet ascendant nécessaire à la victoire, menant d'un break dans chaque manche, servant même pour la deuxième, mais ne parvenant jamais à enfoncer le clou. Trop de balles de break envolées, trop d'occasions manquées et un manque de maîtrise confondant pour une joueuse clairement tout sauf spécialiste de la terre. Dommage, car Osorio semblait "prenable", et il semblerait que l'on doive trembler jusqu'au bout du weekend. 

France gouvernement

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