Rafael Nadal continue à Brisbane : victoire sur Kubler et ticket pour les quarts de finale
2024 a apporté une nouvelle très attendue par les amateurs de tennis : le retour de Rafael Nadal. Et pas n'importe comment, mais avec solvabilité et même maîtrise. Son bon travail contre l'Autrichien Dominic Thiem s'est étendu au match contre Jason Kubler, qui n'a pratiquement pas offert d'opposition pendant l'heure et 20 minutes qu'il a passées sur le court. Jordan Thompson, qui s'est qualifié en raison du retrait d'Ugo Humbert, sera le prochain adversaire du quatorzième champion de Roland Garros.
Si Thiem était présenté comme un adversaire de taille par sa grande trajectoire, le tennisman de 30 ans semblait plus abordable. Il est loin des grands noms du circuit et sa carrière n'est guère comparable à celle du Majorquin, mais même lui avait un profil idyllique pour Nadal en ce moment car il ne se distingue pas par son service (en fait, il n'a signé qu'un ace lors du huitième de finale) ni par son agressivité.
Brisbane est un tournoi de catégorie 250 et, par conséquent, ne bénéficie pas de la présence des meilleurs joueurs du circuit (Novak Djokovic, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz sont quelques-uns des absents). Comme il se déroule quelques jours avant l'Open d'Australie et dans le même pays, c'est une formidable occasion de se remettre dans le rythme après les vacances. Et c'est la principale motivation de Nadal, bien qu'il soit déjà à deux doigts des demi-finales et qu'un compétiteur né comme lui ne renonce jamais à un titre.
Coudre et chanter
Le premier break a permis de creuser un écart au tableau d'affichage, un pas en avant que Rafa a consolidé en établissant le 0-3. Il a dû travailler beaucoup plus dur dans le jeu suivant, très long et disputé, pour briser à nouveau le service de son adversaire, ce qui a laissé le point très serré. A la troisième occasion, précisément celle que Kubler a eue pour revenir à 2-5 plus tard, il a creusé l'écart avec un coup qui s'est avéré décisif par la suite (1-6).
Le deuxième set commençait comme on pouvait s'y attendre, avec un joueur local surclassé dès le début. Il a bien tenté de rester en lice, mais ce n'était qu'un (bref) mirage. Le désormais 672e mondial, ce qui fait mal rien que de le dire, n'a pas trop transpiré tout au long de l'ultime set pour finalement s'imposer par 6-1, 6-2 après un large menu de coups droits qui ont ravi le public.