Repêchée de dernière minute à Cincinnati, Varvara Gracheva s'offre Caroline Wozniacki
Début aujourd'hui de l'épisode II du grand retour de Caroline Wozniacki. Après l'espoir soulevé à Montréal, la Danoise devait confirmer dans l'Ohio. Cela s'annonçait difficile contre Elina Svitolina, une autre revenante, mais l'Ukrainienne a déclaré forfait, ce qui a profité à une Française, Varvara Gracheva, battue au dernier tour des qualifications mais repêchée comme lucky loser pour défier l'ancienne n°1 mondiale.
Consciente du challenge, la Tricolore sort ses plus beaux atouts en défense. Conséquence, elle tient tête et breake dès le troisième jeu. Mais pourtant, elle ne produit pas une énorme impression, et elle n'est de plus pas souveraine sur son propre engagement. Ce qui conduit à moultes égalités et balles de débreak heureusement sauvées avec aplomb.
Caroline Wozniacki est indiscutablement gêné par le jeu de la Française, et se voit proche de la rupture quand elle sauve deux balles de set sur son engagement, mais ne peux empêcher Gracheva de plier la manche sur le sien au jeu suivant. Mieux; la Tricolore poursuit sur sa lancée, et breake dès le premier jeu du deuxième set, puis le confirme. Elle est sur la voie royale. Mais encore faut-il tenir.
Là encore, l'affaire est complexe. Wozniacki met un maximum de pression, obtient des balles de débreak, mais la Tricolore ne lâche rien. Outre cela, le public a pris fait et cause pour la Danoise, mais Gracheva semble n'en avoir cure. Elle continue sur sa lancée, lâche quelques aces au moments opportuns, et s'apprête à servir pour le match.
Un moment forcément particulier, peu importe la joueuse, peu importe le tournoi. Il l'est bien évidemment pour la Tricolore, à deux doigts d'un succès de prestige. Mais son service vient à sa rescousse et elle plie l'affaire 6-4, 6-4, non sans trembler quelque peu. Une belle victoire et une deuxième chance saisie magnifiquement pour Varvara Gracheva, qui fera face à un défi bien plus important en 16e de finale, en la personne de Daria Kasatkina.