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Après l'élimination au bout du suspense des filles, place à l'entrée en lice de l'équipe de France masculine de tennis de table. Vice-champions du monde en titre, les Bleus visaient le dernier carré, mais pour cela, il fallait commencer par remporter le 8e de finale de ce soir contre la Slovénie, un adversaire toujours à surveiller. Néanmoins, les Français étaient logiquement favoris de l'affrontement.
Simon Gauzy et Alexis Lebrun ouvraient le bal en double contre Peter Hribar et Deni Kozul. Sur le papier, un point garanti. Sur le terrain, la même chose s'il vous plait. Certes, les Bleus ont dû serrer le jeu sur les fins de première et troisième manche, mais globalement, ils n'auront jamais tremblé. Une victoire express 11-9, 11-7, 11-7 et un premier point apporté en maîtrise pour lancer l'équipe de France.
Mais le match attendu était celui de Félix Lebrun contre un adversaire de haut niveau, Darko Jorgic, qui l'avait poussé à la manche décisive lors de leur dernier affrontement. Il était intéressant de voir comment le Français avait digéré l'effusion au lendemain de sa médaille de bronze individuelle. Comme prévu, cela a été compliqué, et le Français pouvait même s'estimer heureux de ne pas avoir perdu en trois manches.
Mais une fois les chevaux lâchés, il était le meilleur joueur autour de la table. Sauf qu'il a failli tout gâcher sur une belle tremblote en fin de partie. Néanmoins, ce succès 11-8, 8-11, 5-11, 11-4, 11-9 sanctionnait la domination française, et Alexis Lebrun n'avait plus qu'à finir le travail contre le modeste Deni Kozul.
Ce sera chose faite. Supérieur à son adversaire, l'aîné de la fratrie n'aura peut-être pas joué le meilleur ping de sa vie, à même lâché un set, mais il a repoussé les assauts d'un rival finalement à court d'options offensivement parlant. Après avoir régalé la foule, il a fini par s'imposer 11-8, 6-11, 11-4, 11-5. Victoire 3-0 de l'équipe de France, le travail est fait et bien fait, et l'on verra désormais si le même scénario est possible en quarts de finale mercredi, face au Brésil d'un certain Hugo Calderano...
