Sans trop forcer, Novak Djokovic poursuit à Genève sa préparation à Roland-Garros

En difficulté depuis le début de l'année, sans la moindre finale, le Serbe est venu pour la première fois sur la terre battue genevoise en quête de résultats et de régularité avant le début dimanche du Grand Chelem parisien, dont il est tenant du titre.

Parfois bousculé par l'Allemand Yannick Hanfmann pour son entrée en lice mercredi et sa 1.100e victoire sur le circuit, Djokovic s'est mesuré jeudi à une toute autre opposition face à Griekspoor, 27e mondial, gros frappeur et adepte de la prise de risque permanente.

Un bon test pour le recordman de victoires en Grand Chelem (24), qui a vraiment dû s'employer dans la première manche pour effacer quatre balles de set adverses à 4-5 avant d'enchaîner sept jeux d'affilée.

Coriace à l'entame du match, le Néerlandais de 27 ans s'est ensuite complètement écroulé, non sans raison: il avait terminé en début d'après-midi son match du deuxième tour interrompu la veille par la pluie face au Canadien Denis Shapovalov, et n'avait eu que trois heures pour récupérer avant de revenir sur le court.

Retrouvailles possibles avec Ruud 

Lors de la seconde manche, il a subi la montée en puissance du Serbe, qui a enchaîné les jeux.

"Il a été le meilleur joueur pendant le premier set, mais il m'a aidé par ses erreurs", a commenté au sortir du court Djokovic, heureux après cette "belle victoire".

En demi-finale, Novak Djokovic rencontrera vendredi le Tchèque Tomas Machac, 44e mondial, qui atteint pour la première fois ce stade sur le circuit ATP après avoir battu l'Américain Alex Michelsen.

Le N.1 mondial pourrait retrouver en finale le Norvégien Casper Ruud (N.7), toujours en course à Genève où il affrontera jeudi soir en quart l'Argentin Sebastian Baez.

Les deux hommes, qui s'étaient affrontés en finale de Roland-Garros en 2023, pourraient d'ailleurs à nouveau se croiser en quarts à Paris, selon le tirage au sort effectué jeudi.