Caroline Garcia renverse son match par miracle et passe en 8e de finale à Guadalajara.

Nul besoin de revenir sur la saison de Caroline Garcia. La Française en a payé les conséquences au prix fort, puisqu'elle avait officiellement quitté le Top 10 cette semaine. Néanmoins, au vu des nombreuses absences cette semaine, elle était tête de série n°3 à Guadalajara, et Aliaksandra Sasnovich était une adversaire à la portée de la Française pour son entrée en lice. 

Mais être favorite ne veut plus dire grand chose pour la Française. Dès le troisième jeu, elle doit batailler intensément pour sauver quatre balles de break. Même si elle aura elle aussi une occasion, on sent bien le manque de confiance rejaillir, et la Biélorusse ne rate pas l'occasion suivante, se propulsant ainsi vers le gain du premier set. 

Le match vire - encore - au cauchemar quand elle lâche son engagement dès le premier jeu de la seconde manche. Mais on voit enfin un sine de révolte, un brin de continuité dans le jeu, et elle revient à 2-2, semblant lancer un nouveau match. Une bataille dans laquelle la Française montre parfois du caractère, et parfois un manque de maîtrise confondant. Cette balance penche du mauvais côté à 5-5, quand elle lâche le break sur une double faute - juste après en avoir sauvé une sur un ace. 

Caroline Garcia lance alors son baroud d'honneur, et il sera payant puisqu'elle sauve deux balles de match et entraîne sa rivale dans un tiebreak où elle va continuer de souffler le chaud et le froid, mais cela tourne cette fois à son avantage et elle arrache le troisième set. La confiance revient, le service aussi, elle empile les aces, et fatalement, elle est plus percutante, jusqu'à breaker enfin au septième jeu. 

Un break qui suffira, non pas que la Française ait fait preuve de maîtrise (85 fautes directes !) mais elle jouera tout de même mieux les derniers points importants pour finir par s'imposer 4-6, 7-6 (5), 6-4 en pas loin de trois heures. Assez rocambolesque certes, mais n'importe quelle victoire est bonne à prendre pour la Française en ces temps difficiles.