"Je me suis senti mieux" mais "ce n'est qu'un match", retient Djokovic
Djokovic a néanmoins eu besoin de plus de deux heures et demie pour se défaire 6-4, 7-6 (7/3), 6-4 de l'invité français Pierre-Hugues Herbert (142e), qui jouait son tout premier match de l'année sur le circuit principal.
"C'était une bonne performance de ma part, solide", a évalué le Serbe, 37 ans. "Bien sûr j'aurais pu faire mieux sur les jeux de retour, mais bravo à lui d'avoir très bien servi."
"Je me suis senti mieux par rapport aux semaines précédentes. J'avance dans le bon sens, a-t-il apprécié. Mais ce n'est que le début. Ce n'est qu'un match. Il faut voir comment je vais progresser dans le tournoi, comment mes sensations vont évoluer."
"A Monte-Carlo (battu en demi-finales), Rome (battu au 3e tour) et Genève (battu en demi-finales), j'ai vraiment bien commencé le tournoi. Mes premiers matches étaient super. Et les deuxième ou troisième, c'était autre chose... Donc je ne veux pas trop m'enthousiasmer", a-t-il rappelé.
Le Serbe aux 24 titres du Grand Chelem vit jusque-là une saison à des années-lumière de ses standards habituels : il n'a pas encore remporté le moindre tournoi ni même joué de finale. Sa place de numéro 1 mondial en est menacée à l'issue de la quinzaine parisienne.
Engagé à Genève la semaine passée, il s'y est incliné en demi-finale, malade, face au Tchèque Tomas Machac.
"C'est une victoire en trois sets. Dans les moments où il le fallait, j'ai répondu présent, s'est félicité Djokovic. Je me suis encouragé, j'étais concentré, j'étais là, j'étais présent : je suis satisfait de mon état d'esprit sur le court, c'est quelque chose que je recherchais."
"Et où allez-vous ressentir ça si ce n'est pas en Grand Chelem ? Je le répète ces dernières années, les tournois du Grand Chelem sont ceux qui me font me lever chaque matin et aller m'entraîner. J'y suis. J'espère aller loin encore une fois", a-t-il conclu.
Au deuxième tour, Djokovic affrontera l'Espagnol Roberto Carballes (63e).