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Les 22 tournois du Grand Chelem qui ont forgé la légende de Rafael Nadal

Rafa Nadal, avec sa dernière Coupe des Mousquetaires, son 14ᵉ titre.
Rafa Nadal, avec sa dernière Coupe des Mousquetaires, son 14ᵉ titre.Victor Joly/DPPI via AFP
Rafa Nadal (38 ans) a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel. Plus de deux décennies à se forger une légende qui, aujourd'hui, sera si possible plus grande, éternelle.

Parler de Rafael Nadal, c'est parler du roi de la terre battue, de la terre battue parisienne, où il a eu l'honneur d'avoir une statue sur le site de Roland-Garros.

Roland-Garros

2005 : contre Mariano Puerta par 6-7, 6-3, 6-1, 7-5.

À 19 ans, pour sa première apparition à Paris, le jeune Nadal surprend le monde entier par sa façon de frapper la balle et son infatigable combativité. Sa légende est née.

2006 : contre Roger Federer par 1-6, 6-1, 6-4, 7-6.

La première finale entre les deux grands rivaux du 21ᵉ siècle. Le Suisse domine le monde de la raquette comme il l'entend, mais l'Espagnol "insolent" se présente sans complexe pour l'empêcher de remporter la Coupe des Mousquetaires tant convoitée. Commence alors une compétition acharnée pour devenir, jusqu'à l'émergence de Djokovic, le meilleur de l'histoire.

2007 : contre Roger Federer 6-3, 4-6, 6-3, 6-4.

Cette fois, le Suisse semble plus préparé que jamais. Il l'a même battu à Rome. Mais la capitale française est autre chose et Nadal y règne de nouveau.

2008 : contre Roger Federer par 6-1, 6-3 et 6-0.

Peut-être la pire défaite de la carrière du brillant Suisse. En tout cas, celle qui lui a fait le plus mal, comme il l'a lui-même reconnu des années plus tard. Et la confirmation que ce qu'il faisait n'avait aucune importance. Rafa était imbattable sur la terre battue, un cyclone.

2010 : contre Robin Soderling par 6-4, 6-2 et 6-4.

La vengeance est servie sur un plateau froid, a dû penser Nadal. Le premier match qu'il a perdu à Roland-Garros l'a été contre Soderling en 2009. Tout le monde peut avoir une mauvaise journée. Mais l'année suivante, Rafa a pris sa revanche et a balayé le Suédois en finale.

2011 : contre Roger Federer 7-5, 7-6, 5-7, 6-1.

C'était sa kyptonite. Roger voulait battre Rafa en finale. Federer voulait montrer au monde que rien ne lui était impossible, mais même en jouant à un excellent niveau, il n'a pas pu battre son rival et, pourtant, son ami. Car si l'Helvète a bien joué, le Baléare a été l'apothéose.

2012 : contre Novak Djokovic par 6-4, 6-3, 2-6, 7-5.

Le Serbe côtoyait déjà les deux grands du moment, il arrivait numéro 1, mais il en voulait plus, il avait une faim vorace... mais il a été effacé d'un seul coup par un Nadal qui se moquait bien que la pluie suspende la finale et doive la terminer un jour plus tard. Tant que ce serait sur terre battue, Nole devrait encore supporter la supériorité de son grand rival un peu plus longtemps.

2013 : contre David Ferrer 6-3, 6-2, 6-3.

Dans une fête du tennis espagnol, le désormais capitaine de la Coupe Davis, rêvait de créer la surprise. Impossible. Nadal l'a dominé pour remporter son huitième titre parisien.

2014 : contre Novak Djokovic par 3-6, 7-5, 6-2, 6-4.

Une fois de plus, "Djoker" a défié Nadal. Il le surpasse dans le premier set et une partie du deuxième... jusqu'à ce que le roi dise assez à la révolte et force de nouveau le prétendant au trône à s'incliner devant lui.

2017 : contre Stan Wawrinka 6-2, 6-3, 6-1.

Trois ans d'absence en finale, avec des blessures qui ont déjà fait des ravages sur son corps puni, n'ont pas été un problème pour l'Espagnol, qui a balayé le Suisse sans lui laisser la moindre chance. Chaque fois qu'il entre sur le court central, il se transforme en un animal insatiable qui détruit tous ceux qui osent se mettre en travers de son chemin. Il remporte ainsi son 10ᵉ titre en France.

2018 : contre Dominic Thiem par 6-4, 6-3, 6-2.

Si quelqu'un voulait le mettre à la retraite, ce n'était pas l'Autrichien. Comme cela s'est produit pour de nombreux rivaux, si Nadal était en finale, Nadal la gagnait. Personne d'autre ne possédait cette partie du monde, cette Coupe qu'il voulait à tout prix remporter.

2019 : contre Dominc Thiem 6-3, 5-7, 6-1, 6-1, 6-1.

Non content de sa défaite de l'année précédente, Thiem tente à nouveau sa chance, persuadé qu'avec une année de maturité supplémentaire, tout son talent peut désormais venir à bout du "vieux". Mais malgré son courage, dès qu'il égalise à un set, il déclenche la fureur de Rafael qui finit par l'anéantir.

2020 : contre Novak Djokovic par 6-0, 6-2 et 7-5.

Comme il l'avait fait avec Federer en 2008, Nadal aborde la finale avec un grand favoritisme pour son adversaire. Du bout des lèvres. Nole pouvait tout gagner, mais il ne pouvait pas vaincre son pire adversaire en finale de Roland-Garros. Il a dû s'incliner devant l'infinie supériorité sur le terrain d'un grand champion.

2022 : contre Casper Ruud 6-3, 6-3, 6-0.

Personne ne le savait à l'époque, mais cette finale serait la dernière fois que le court Philippe-Chatrier verrait son Rafa chéri triompher. Comme les 13 fois précédentes, il n'y a qu'un seul joueur sur le court qui a une chance de gagner. Le Norvégien n'y croyait pas lorsqu'il voyait devant lui le monstre qui rendait tous les coups, qui ne commettait presque pas d'erreurs et qui n'a même pas eu pitié de lui avec le donut dans le troisième et dernier set. Super, Rafa.

US Open

2010 : contre Novak Djokovic par 6-4, 5-7, 6-4, 6-2.

Pour compléter le carré magique, Nadal n'avait besoin que d'un seul Grand Chelem pour gagner. Il l'a obtenu en 2010 et contre Novak, ce qui est encore plus savoureux. Le dur était censé être très mauvais pour les genoux de l'Espagnol…

2013 : contre Novak Djokovic par 6-2, 3-6, 6-4, 6-1.

C'est la troisième fois qu'ils s'affrontent sur le court central de Flushing Meadows, avec une victoire chacun. Le jeu décisif, après plus de trois heures de tennis de haut niveau, a été remporté par Nadal.

2017 : contre Kevin Anderson 6-3, 6-3, 6-4.

Ce Sud-Africain dont peu de gens se souviennent, à l'exception de ceux qui sont très bizarres, n'a pas été à la hauteur à New York. Peut-être que la demi-finale contre Del Potro, qui avait éliminé Federer en quart de finale, a été plus compliquée.

2019 : contre Daniil Medvedev par 7-5, 6-3, 5-7, 4-6, 6-4.

Sans doute l'un des matchs les plus compliqués, avec un titre à la clé, que Nadal ait connu dans sa carrière. Le Russe l'a poussé dans ses derniers retranchements, il a essayé de le chatouiller, mais plus cela semblait difficile, plus il élevait son niveau de "Super Saiyan". Ce furent cinq heures de rencontre avec une fin heureuse pour celui qui a ajouté son quatrième entorchado aux États-Unis.

Wimbledon

2008 : contre Roger Federer par 6-4, 6-4, 6-7, 6-7, 6-7 et 9-7.

Bien sûr, il fallait que ce soit contre le Suisse, contre lequel Nadal a remporté une victoire historique sur le gazon londonien. S'il fallait chercher l'épopée, on l'a cherchée. La surface la meilleure était donnée à Federer et celle qui, a priori, présentait de moins bonnes conditions avait les qualités de Rafa. C'était la troisième finale consécutive entre les deux au All England Club et Roger voulait soumettre Rafa de la même manière qu'il l'avait fait à Roland-Garros. Il avait déjà deux victoires à son actif et cherchait à en remporter une troisième contre lui. Mais… l'histoire a changé et Nadal a remporté l'un des plus beaux matchs de tous les temps. À tel point qu'un documentaire a même été réalisé à ce sujet.

2010 : contre Tomáš Berdych 6-3, 7-5, 6-4.

Sans être aussi important que son titre précédent, Nadal était également ravi de prouver une fois de plus qu'il était le meilleur au monde, quelle que soit la surface. Cette année-là, il s'impose à Paris, à New York et, bien sûr, à Londres.

Open d'Australie

2009 : contre Roger Federer par 7-5, 3-6, 7-6, 3-6, 3-6, 6-2.

La conquête de Melbourne n'a jamais été facile pour Nadal. Sur les six finales disputées, il en a perdu quatre. Mais les deux qu'il a remportées sont restées dans les mémoires. La première, bien sûr, contre Federer, après plus de quatre heures de combat acharné. Le Suisse, qui l'année précédente avait été battu par le même adversaire à Wimbledon, n'a pu que reconnaître la supériorité de Rafa et promettre de redoubler d'efforts pour le vaincre et le battre dans d'autres finales.

2022 : contre Daniil Medvedev par 2-6, 6-7, 6-4, 6-4, 6-4, 7-5.

De tous les tournois du Grand Chelem qu'il a remportés, c'est peut-être celui qui aurait eu le plus de goût pour Nadal. En effet, personne, pas même lui, ne pensait qu'il serait capable de jouer à un tel niveau après tant de blessures. Mais tel un phénix, il est revenu plus fort que jamais, il a gagné des matchs et de la confiance et a atteint la finale. Il a enduré une lutte titanesque de cinq heures et demie pour remporter son deuxième Open d'Australie et crier au monde entier qu'il était de retour. Puis, plus tard dans l'année, vint son dernier Roland-Garros.

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