Sabalenka: "Je ne pense pas à la place de numéro 1, je me concentre sur mon jeu"
Sensations : "Je me sens bien. Je suis ravie d'être de retour. La préparation se passe bien. Je me réjouis de jouer mon entrée en lice."
Son temps après la défaite à Rome : "Ce qui s'est passé pour moi à Rome était une bonne leçon pour nous tous. J'étais épuisée. Je me suis bien rétablie, j’étais en mesure de recharger mes batteries."
"J'ai beaucoup travaillé avec mon kiné, bien sûr. J'ai eu une coupure de quelques jours pour visiter Rome, Paris. Puis, je me suis remise à l'entraînement."
Émotions sur la terre de Roland-Garros : "Je me sens mieux qu’à Rome, c'est évident. Je me sens bien sur ce court."
Décrocher la place de numéro 1 : "Je ne me concentre pas là-dessus. À chaque fois que j'y pense, que je pense au classement, aux résultats, je ne joue pas mon meilleur tennis. J'essaie de me concentrer sur moi-même, sur mon jeu. J'essaie de dérouler mon meilleur tennis et on verra bien ce qu'il adviendra dans les semaines à venir."
"Je pense que je suis prête… Je pense que oui. Je pense que je me suis beaucoup améliorée. J'ai tout pour être numéro 1, mais je ne veux pas y penser. Je veux me concentrer sur mon jeu, faire ressortir le meilleur jeu possible sur le court et à la fin de la saison, on verra bien.
Le Top 3 de la WTA : "C'est fantastique déjà. C'est bon au tennis d'avoir toujours les meilleures joueuses qui jouent au meilleur de leur tennis, qui peuvent créer une émulation aussi entre elles. C'est le cas pour moi avec Iga. Elle m'a poussée aussi cette saison. Je pense que c'est agréable à voir pour les spectateurs, de voir aussi leurs favoris atteindre les derniers tours du tournoi, de pouvoir aussi démontrer un haut niveau de tennis."
Jouer contre Swiatek et Rybakina : "J'adore jouer contre Iga ou Elena. Ce sont toujours des batailles ardues, serrées. C'est une motivation supplémentaire pour moi. Cela vous pousse à montrer le meilleur jeu. Aucun match n'est facile. Cela me motive. Cela me permet d'aller de l'avant et de continuer."
Une belle saison qui peut se concrétiser sur terre ? : Oui, je pense. Je me sens différente sur la terre battue, mieux que je me sentais l'année dernière où il y a deux ans. J'ai le sentiment que je me débrouille mieux sur la terre battue cette année."
"C'est une motivation supplémentaire pour moi de faire mieux, vu mes résultats antérieurs. Physiquement, je me sens plus robuste, j'ai un meilleur jeu de jambes. Je suis plus calme sur le court. Il y a beaucoup de compartiments où je me suis améliorée depuis l'année dernière. Donc, cela fait de moi une meilleure joueuse sur terre battue. Je n'ai pas si bien performé l'année dernière, donc je vais faire de mon mieux pour améliorer mes résultats cette année."
La pression : "En Australie, je pensais que cela allait être plus simple et en fait, non. Je dois toujours dérouler mon meilleur tennis. Une fois que l'on a engrangé une victoire de Grand Chelem, ce n'est pas plus facile en fait. Tout le monde va essayer de me battre. Il faut que je sois au top de ma forme. Cela ne va rien changer, mentalement peut-être, je vais croire en moi plus qu'auparavant, parce que je sais que j'ai pu accomplir des exploits. On verra bien."
La guerre en Ukraine et la non-poignée de main avec Marta Kostyuk : "C'est vrai que si je pouvais y mettre un terme à la guerre, je le ferais. Quant à l'absence de poignée de main, je le comprends. C'est difficile de serrer la main à un Biélorusse ou un Russe. Quel message ils véhiculeraient à la maison ? Je comprends. Je pense que le sport ne devrait pas être politisé. Nous ne sommes que des athlètes. Si cela leur convient de ne pas me serrer la main, tant pis."
Son match contre Marta Kostyuk : "J'essaie de ne pas penser à ces choses négatives. Cela ne me regarde pas finalement. Si elle me déteste, qu'il en soit ainsi ! Je ne peux rien y faire. Il y aura toujours des personnes qui m’aimeront et me détesteront. Si elle me déteste, je ne ressens rien de cette nature à son égard."