Sur le terrain de la douleur, Zverev retrouve sa joie de vivre à Paris
L'Allemand a poussé un cri après avoir remporté le match 3-6 7-6(3) 6-1 7-6(5) sous les lumières du Court Philippe Chatrier, les deux joueurs ayant diverti le public tout au long de la rencontre.
Jouant dans la même salle où l'Allemand s'était déchiré les ligaments de la cheville il y a un an - une blessure qui l'avait tenu à l'écart du jeu pendant plusieurs mois - Zverev a prouvé samedi qu'il était de nouveau en pleine possession de ses moyens.
Ce n'est qu'en février qu'il a déclaré qu'il jouait enfin sans douleur.
"Aujourd'hui, cela fait un an... Je sais que cela a été l'année la plus difficile de ma vie. J'aime le tennis plus que tout. J'aime le tennis non pas pour l'argent ou la gloire, mais pour le jeu, pour jouer devant vous", a-t-il ajouté devant le public qui était resté tard dans la nuit pour encourager les joueurs, même s'il risquait de rater le dernier métro pour rentrer chez lui.
"Le fait qu'on m'ait volé cela (le tennis) m'a rendu malheureux. Mais maintenant, je vais m'amuser pendant la deuxième semaine".
Zverev affrontera ensuite le Bulgare Grigor Dimitrov.
Pendant près de quatre heures, Zverev a dû puiser dans ses réserves face à la 12e tête de série, Tiafoe, son "meilleur ami sur le circuit".
"Contre Frances, c'est facile, nous connaissons nos tactiques respectives. J'essaie de ne pas le regarder dans les yeux parce que quand il a le sourire, c'est l'un des meilleurs joueurs du monde", a affirmé l'Allemand.
