Rafael Nadal s'offre Alex de Minaur au 2e tour du Masters 1000 de Madrid
La semaine passée, Rafael Nadal s'était incliné face au même Alex De Minaur 7-5, 6-1 au deuxième tour à Barcelone, le tournoi de sa reprise. L'Espagnol aux 22 sacres en Grand Chelem n'avait plus battu de joueur du top 20 depuis novembre 2022.
A un mois de Roland-Garros (26 mai-9 juin), cette victoire est susceptible de faire remonter la cote de sa présence à Paris sur la terre chérie de ses quatorze triomphes.
Au cours de sa conférence de presse d'avant-tournoi en début de semaine, Nadal avait averti qu'il ne participerait à Roland-Garros que s'il se sentait "suffisamment prêt". "Sinon, ça n'a pas de sens", avait-il tranché.
Dans la "Caja magica" toit fermé samedi après-midi, le temps d'un premier set à rallonge, long de 76 minutes, "Rafa" a été plus qu'une légende en préretraite venue faire ses adieux à domicile.
Sur le cours central: des coups plus appuyés à l'échange, malgré un certain déchet, mêmes quelques frappes vintage, rappelant le temps où il régnait en souverain absolu sur la terre battue, des poings brandis biceps saillant. Dans les tribunes: des "si se puede", l'équivalent espagnol de "Yes, you can", scandés par le public madrilène tout acquis, évidemment à la cause de son champion.
Allait-il tenir la distance, quand il n'a joué que six matches depuis le début de l'année, et dix depuis début 2023 ? Avec les limites physiques dont il ne fait pas mystère et qui s'imposent désormais à lui ? La réponse est oui.
"Il y a une marge de progression, mais ça veut dire beaucoup pour moi d'avoir pu jouer un match entier", a apprécié Nadal après-coup. "La semaine dernière (à Barcelone), je n'avais pu être compétitif qu'un set. Aujourd'hui, j'ai pu l'être plus de deux heures, et en plus il y a la victoire."
Au troisième tour, Nadal affrontera l'Argentin Pedro Cachin (91e).