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Débuts réussis mais loin d'être convaincants pour Caroline Garcia à Madrid

Caroline Garcia encore inconstante pour son premier match à Madrid, mais victorieuse.
Caroline Garcia encore inconstante pour son premier match à Madrid, mais victorieuse.AFP
Ce n'est pas encore la grande Caroline Garcia de 2022. Mais au moins, la Tricolore a surmonté ses trous d'air pour plier l'affaire en deux manches contre Yulia Putintseva. Néanmoins, il reste du travail pour prétendre à une grande performance à Madrid.

La rentrée de Caroline Garcia ne s'est pas passée comme prévu à Stuttgart la semaine dernière. Une victoire sans convaincre sur Tatjana Maria, avant de chuter contre la sensation Anastasia Potapova. Pour le Masters 1000 de Madrid, elle entrait en lice contre Yulia Putintseva, une adversaire qu'elle n'avait jamais affronté sur le circuit WTA. La Kazakhe est capable du meilleur comme du pire, et la Tricolore se devait de l'emporter. 

Son début de match a été convaincant, surtout au service. Une bonne carburation, quelques aces précoces, et un semblant de maîtrise sur son engagement. Sauf qu'il fallait faire trembler sa rivale sur son service, et ce n'était pas ça. Jusqu'au sixième jeu, quand elle a enfin été agressive en retour. Mais il lui a fallu pas moins de quatre balles de break pour enfin breaker, et sur une énorme faute de la Kazakhe alors qu'elle même avait gâché des points où elle avait l'avantage ! 

De quoi libérer la Française, qui confirme d'un jeu blanc et manque même de conclure la manche sur le service de Putintseva, gâchant trois occasions. Il a fallu s'y coller sur son engagement, mais à ce moment-là, on a cru revoir la Caroline Garcia du début de saison. Heureusement, son service a volé à son secours, et après avoir écarté une balle de débreak, elle a plié l'affaire 6-3 en 40 minutes, semblant parfaitement lancée sur la voie du succès. 

Tellement bien lancée qu'elle breake d'entrée de deuxième manche pour s'installer aux commandes. Ce n'est pourtant pas de façon souveraine qu'elle aborde son premier jeu de service, sauvant une balle de débreak. Suffisant pour faire vriller sa rivale - connue dans l'exercice - qui concède le double break sur une double faute et semble alors totalement sortie du match. Le trou était creusé, il ne restait plus qu'à y jeter la Kazakhe.

Facile ? Absolument pas. La Française va se liquéfier, commettre des fautes grossières, céder trois jeux d'affilée et devant même sauver deux balles de 4-4 contre une Putintseva qui s'est alors appliquée à faire déjouer sa rivale. Mais elle s'est reprise au bon moment et s'en est allée servir pour le match. Un dernier jeu parfaitement maîtrisé, et une victoire 6-3, 6-4. Néanmoins, il reste beaucoup de points améliorer, à commencer par la constance. Le prochain tour contre Mayar Sherif est plus qu'abordable, mais cela ne suffira pas pour aller loin. 

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