Pegula gagne l'Open de Montréal en écrasant Samsonova
La numéro trois mondiale conquiert, à 29 ans, le deuxième titre WTA 1000 de sa carrière, après sa victoire à Guadalajara l'année dernière.
Samsonova, tête de série numéro 15, a dû jouer la finale après avoir remporté quelques heures plus tôt une demi-finale épuisante en trois sets (1-6, 6-1, 6-2) contre Elena Rybakina, le match initialement prévu samedi ayant été reporté en raison de pluies torrentielles.
Le défi de gagner deux fois dans la même journée s'est avéré insurmontable pour Samsonova, face à une Pegula aussi bien reposée que déchaînée.
L'Américaine, quart de finaliste à l'Open d'Australie et à Wimbledon cette année, s'est rapidement mise dans le bain en faisant le break dès le premier set pour mener 3-1.
"Un match parfait"
Un superbe coup droit croisé lui a permis de mener 4-1 avant que Samsonova, visiblement exténuée, ne soit à nouveau breakée dans le sixième jeu et que Pegula ne serve pour le set.
Pegula, qui avait battu la numéro un mondiale Iga Swiatek en demi-finale samedi, a claqué un ace pour se procurer une balle de set, puis un autre pour conclure la manche.
Les malheurs de Samsonova se sont poursuivis dans le deuxième set, avec une double faute qui a permis à Pegula de faire le break dès le premier jeu.
A partir de là, la question était de savoir à quelle vitesse Pegula allait gagner le match, et l'Américaine n'était pas d'humeur à faire traîner le deuxième set.
Une volée de revers croisée a permis à Pegula de faire le break et de mener 3-0, avant d'enchaîner trois autres jeux pour s'assurer une victoire sans appel.
"Je sais que physiquement elle ne se sentait pas au mieux, mais en même temps j'ai joué un match très propre", a déclaré Pegula après sa victoire. "Je ne pense pas avoir fait de fautes directes ou quoi que ce soit d'autre. J'ai joué un match parfait".
Pegula a toutefois admis qu'elle aurait préféré affronter une Samsonova bien reposée. "Ce n'est pas idéal... ça craint quand on a l'impression de ne pas être sur un pied d'égalité, surtout face à une joueuse comme elle, qui est tellement douée", a-t-elle commenté.
"Je n'ai pas eu le temps de me régénérer parce que j'étais dans la salle de physio pour bander tout mon corps, et cela prend une heure. J'étais hors du terrain, puis de nouveau sur le terrain, c'était étrange", a pour sa part raconté Samsonova.