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Rublev se qualifie pour le deuxième tour de l'Open d'Australie après un match à suspense

Flashscore, avec AFP
Rublev après sa victoire.
Rublev après sa victoire.DAVID GRAY/AFP
Andrey Rublev a surmonté une grosse défaillance pour battre le Brésilien Thiago Seyboth Wild 7-5, 6-4, 3-6, 4-6, 7-6 (6) et se qualifier pour le deuxième tour de l'Open d'Australie, ce dimanche.

"Il est certain que je n'oublierai pas ce match", a-t-il déclaré. "Thiago est un joueur super dangereux, super talentueux quand il est d'humeur."

La cinquième tête de série, âgée de 26 ans, a subi l'indignité d'être breakée dès son premier jeu de service, mais s'est relevée d'un déficit de 0-3 pour remporter le premier set.

Le Russe, qui s'est préparé pour le premier Grand Chelem de l'année en remportant l'Open de Hong Kong, est rapidement entré dans le vif du sujet dans la deuxième manche, prenant une avance de 5-1 et menaçant de balayer son adversaire. Seyboth Wild, 78ᵉ au classement, l'a fait reculer, mais il a repris l'initiative en plaçant une volée au filet pour prendre une avance de deux sets à l'amour.

La victoire de Rublev ne semblait plus qu'une question de temps, mais Seyboth Wild n'était pas au bout de ses peines et un seul break dans le troisième set lui a permis de rester dans la course.

Le Brésilien de 23 ans, qui a battu Daniil Medvedev à Roland Garros l'année dernière, a fait le break dans le septième jeu du quatrième set et a égalisé à 2-2 dans une Margaret Court Arena en ébullition. La manche décisive s'est jouée au service, Rublev prenant l'avantage 6-5.

Dans le jeu suivant, Seyboth est tombé à 0-40 sous la pression intense du Russe, mais il a repoussé ces balles de match et une autre pour amener le match au tie-break. Le Brésilien a pris une avance de 4-1, puis de 6-4, mais Rublev est resté dans le combat, gagnant les six derniers points et scellant le match avec un ace. Il s'est effondré au sol avant de pousser un rugissement guttural.

Rublev a admis qu'il s'était relâché dans le tie-break décisif, croyant qu'il allait quitter le tournoi. "Quand j'ai perdu 4-1, j'ai mentalement abandonné et c'est peut-être ce qui m'a aidé à la fin. Je me suis dit que ce n'était pas mon jour, mais ensuite j'ai fait de bons services et de bons retours."

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