Pegula, 6ème au classement WTA, aura l'opportunité de défendre son titre acquis l'année dernière à Montréal (chaque année Montréal et Toronto alternent l'accueil du tournoi, masculin et féminin). Pour mener sa barque jusqu'à la finale, la tête de série numéro 3 n'a pas concédé le moindre set.
La rencontre contre Shnaider n'a pas dérogé à la règle. La joueuse originaire de Buffalo a pu s'appuyer sur sa qualité au service, remportant 73% des points derrière sa première balle, ne laissant à la Russe (24e mondiale) que trois balles de break à se mettre sous la dent.
Dans les échanges, Pegula s'est aussi montrée plus régulière que son adversaire. A l'image d'une balle de match où l'Américaine a poussé Shnaider à la faute après 23 coups frappés, elle qui a commis 27 fautes directes dans la partie.
"Il y avait beaucoup de vent aujourd'hui, c'était très difficile. Je bouge de mieux en mieux sur le court, je gagne en régularité au fil de la semaine", a savouré Jessica Pegula sur le court après son succès.
Anisimova impressionne encore
Dans l'autre demi-finale, un duel entre Américaines, Amanda Anisimova a dominé en trois manches la favorite Emma Navarro (6-3, 2-6, 6-2).
La 132e au classement WTA n'en finit plus d'impressionner même si elle a eu besoin de s'employer pour écarter la 15e mondiale. Une heure et 55 minutes de jeu dans une rencontre où les deux joueuses ont souffert pour produire un engagement de qualité : 47% de premiers services pour Navarro, 53% pour Anisimova.
C'est dans le jeu que la différence s'est produite, Navarro souffrant à plusieurs reprises de la puissance dégagée par son adversaire, à l'instar d'Aryna Sabalenka, elle aussi sans solution face à la réussite d'Anasimova.
Depuis le début de la semaine en Ontario, la joueuse de 22 ans n'a laissé aucune chance à ses opposantes. En finale ce lundi, elle entrera sur le court avec le statut d'outsider face à Pegula.
