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Et si la finale de l'US Open ne se jouait pas entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic ?

Julie Marchetti
L'impossible va-t-il se produire ?
L'impossible va-t-il se produire ? AFP
Le profil des deux joueurs capables de remporter le Grand Chelem américain se dessine à l'horizon. Comme à Wimbledon, Carlos Alcaraz et Novak Djokovic sont les favoris. Mais peut-être qu'une surprise se cache au bout des demi-finales de ce vendredi.

Il y a certaines choses qui sont faites pour ne pas changer. D'autres créent la surprise. À l'US Open, cette saison, tous les voyants sont au vert pour Carlos Alcaraz, victorieux d'Alexander Zverev ce mercredi (6-3, 6-2, 6-4) et Novak Djokovic. Mais avec un Daniil Medvedev intransigeant et un Ben Shelton ardemment soutenu par son public, on peut se demander si finalement l'un d'entre eux ne manquera pas le coche et s'arrêtera aux portes de la finale. 

Medvedev, un concurrent à la hauteur ?

Un mental, une endurance et de la motivation. Medvedev peut faire valoir toute sa force mentale contre Alcaraz. Venu à bout d'Andrey Rublev sous une température de 35 degrés (6-4, 6-3, 6-4), il poursuit sa route à à New York et pourrait bien décrocher de nouveau le titre, comme il l'a fait en 2021. 

En maîtrise cette saison sur le dur, des belles performances sur herbe et en dents de scie sur terre, le Russe réalise quoi qu'il en soit une très bonne année 2023 et compte désormais 37 victoires ainsi que quatre titres à son actif cette saison. Pas de quoi rougir, même face au numéro 1 mondial. De plus, Flushing Meadows lui offre l'opportunité d'évoluer sur sa surface préférée. Il sera donc d'attaque ce vendredi pour essayer de vaincre l'Espagnol.

Cependant, il est indéniable qu'il se frotte au meilleur adversaire qui soit. Il a récemment faibli contre lui à Indian Wells et Wimbledon. Quand faire courir les autres lui donnent l'occasion de s'imposer, Alcaraz lui, renvoie ses balles à l'aide de rapides coups droits ou de bons revers. Mais cela ne veut pas dire qu'il peut tout éviter non plus.

"Il faudrait que je sois à 110 %. Carlos est très fort, il n'a perdu qu'un seul set ici, j'ai vu quelques matchs et sur les balles de break, il signe des passings incroyables. J'ai perdu contre lui assez facilement. Je suis quelqu'un qui se bat beaucoup, je veux essayer d'être meilleur, et je dois exceptionnellement bien jouer pour le battre. Ce qui le rend si difficile, c'est qu'il a toutes les cartes en main", a-t-il argumenté en conférence de presse. 

Fier du parcours qu'il a accompli ces deux dernières semaines (notamment en éliminant Alex De Minaur), il estime tout de même avoir ses chances. "Bien sûr, au tennis, on peut toujours battre n'importe qui. Des gens ont battu Novak et Rafa sur terre battue, ce qui est presque impossible, mais certains y sont parvenus. C'est la même chose avec Carlos. Chaque fois que je joue contre lui, je veux gagner, même si je dois mieux servir que lors des matchs précédents."

Shelton, la surprise ?

Chouchou local, il est la surprise de ces demi-finales. Shelton a gravi les échelons ces quinze derniers jours pour se retrouver face à une marche de taille avant la fin de son tournoi. Le jeune homme de 20 ans rencontrera le vétéran de 36 ans qu'est Djokovic. Après être devenu professionnel l'an passé, l'Américain arrive plus expérimenté devant un public bouillant.

Tout son crédit, il prétend le devoir à ses progrès mentaux. Il n'abandonne pas, même si physiquement, c'est dur et en soi, c'est ce qui le fera tenir sur le long terme face au Serbe. De plus, ce sera l'une des rares fois où la star jouera contre un adversaire qu'il n'a encore jamais affronté. Cela donne l'avantage au petit prodige qui entend le déstabiliser. 

"Je pense que c'est un avantage pour moi de jouer contre quelqu'un qui ne m'a jamais affronté auparavant. Je pense que je peux apporter des choses que l'on ne voit peut-être pas dans un match normal sur l'ATP Tour. Je vais certainement essayer d'apporter des choses différentes et, je l'espère, dérangeantes vendredi", a-t-il fait valoir en conférence de presse.

Le natif d'Atlanta risque de s'adjuger les meilleurs services, et de faire preuve d'une belle puissance. Des ingrédients qu'il a aussi utilisés lors de ses quarts de finale face à Frances Tiafoe (6-2, 3-6, 7-6, 6-2). Opposé parfait de Djokovic, il fera peut-être la fierté de toute sa nation en réalisant l'exploit de le sortir aux portes de la finale. 

Une prouesse qui ne serait pas sans rappeler la performance de Kei Nishikori à ce stade en 2014 (6-4, 1-6, 7-6, 6-3). Dans le cas où Medvedev viendrait également à bout d'Alcaraz, l'histoire se répéterait. Cet été-là, Marin Cilic avait éliminé Roger Federer en demi-finale (6-3, 6-4, 6-4) et s'était offert le Grand Chelem par la suite (6-3, 6-3, 6-3). Une faillite des favoris en demi-finales, voilà qui pimenterait la fin d'un US Open pour l'instant prévisible. 

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