Repêché de dernière minute, Arthur Cazaux tombe avec les honneurs contre Andrey Rublev
La bonne nouvelle est arrivée dans l'après-midi. Battu au dernier tour des qualifications, Arthur Cazaux attendait un éventuel repêchage en tant que lucky loser. C'est arrivé quand Emil Ruusuvuori a déclaré forfait, ouvrant la porte au Tricolore. Mais le cadeau était empoisonné, puisque son adversaire n'était autre que le n°8 mondial, Andrey Rublev.
Un bizutage à New York qui s'annonçait compliqué, mais le Français a montré beaucoup de belles choses. Le problème, c'est que contre un adversaire de ce calibre, chaque baisse de tension est fatale. Ainsi, Arthur Cazaux ne concèdera qu'une balle de break dans le premier set, mais elle suffira à Rublev pour faire mouche.
Mais il ne baisse pas les bras, et s'accroche à son engagement pour tenter de faire douter le Russe. Un plan qui se retourne contre lui quand il est breaké à 4-4, laissant Rublev servir pour s'envoler. De façon inextricable, Cazaux sauve deux balles de set, débreake et emmène son rival au tiebreak. Là, les deux joueurs vont se livrer une furieuse empoignade remportée de justesse par le Russe, qui file vers la victoire.
On attend que le Tricolore craque, et malheureusement, cela finit par arriver. Andrey Rublev accélère en Top 10 et finit d'essorer son rival. Malgré toute sa volonté et un dernier baroud d'honneur, Arthur Cazaux s'incline 6-4, 7-6 (5), 6-1. Mais l'essentiel est ailleurs pour le Français, qui a fait honneur à son statut de lucky loser, et qui peut voir un peu plus loin désormais pour sa carrière.
