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Carlos Alcaraz, le seul à pouvoir stopper l'hégémonie Djokovic à Wimbledon ?

Pablo Gallego
Carlos Alcaraz au filet lors de la finale du Queen's (6-4, 6-4 face à De Minaur).
Carlos Alcaraz au filet lors de la finale du Queen's (6-4, 6-4 face à De Minaur). Profimedia
Récent vainqueur du Queen's, Carlos Alcaraz arrive à Wimbledon avec un statut de favori malgré lui. En revanche, l'actuel numéro 1 mondial l'assume amplement, comme souvent.

« Vous aviez dit n'avoir pas beaucoup d'attentes sur ce tournoi et vous le gagnez. En aurez-vous davantage à Wimbledon ? » Cette question lui avait été posée par un journaliste en conférence de presse après sa victoire au tournoi du Queen's. À cela, l'Espagnol avait souri, avant de déclarer : « Non. Parce que si je n'ai aucune attente, je vais gagner le tournoi ! »

Carlos Alcaraz, sur le gazon, c'est tout simplement 11 matches disputés depuis le début de sa carrière. Ce n'est donc pas sa surface de prédilection et, pourtant, le gamin d'El Palmar a déjà remporté un trophée ATP sur cette surface. Et, pas n'importe lequel, au Queen's Club.  Une belle victoire 6-4, 6-4 en finale face à un joueur qui apprécie l'herbe, l'Australien Alex De Minaur

Il faut dire que l'Espagnol a un style de jeu adapté à la surface et, qu'avec le temps, il risque de s'imposer comme l'un des prétendants au titre londonien, saison après saison. Mais, en 2023, et malgré ses récentes performances plus que prometteuses, la figure de Djokovic plane au-dessus de son ambition de soulever son premier trophée au All England Club

Réel favori ou, finalement, outsider ? 

« Non, sérieusement, je vais arriver à Wimbledon plein de confiance. Sur cette fin de semaine, j'ai joué à mon plus haut niveau. Je me sens comme un des favoris de Wimbledon. Même si je manque encore d'expérience sur gazon. Je n'ai joué que 11 matches sur cette surface depuis le début de ma carrière. Il faut que je passe encore des heures sur gazon. »

Comme à son habitude, Carlos Alcaraz cherche le positif et se montre enthousiaste avant de disputer pour la deuxième fois le Grand Chelem des terres britanniques. Par contre, cette année, le natif d'El Palmar se présente à Londres dans un contexte différent à celui de l'an passé : avec le statut de numéro 1 mondial, en tant que vainqueur d'un majeur en 2022 et avec une année 2023 presque parfaite quant aux titres remportés. Le gazon reste une surface à laquelle il doit continuer s'habituer, et même s'il vient tout juste de remporter le Queen's, il sait que dans un match en trois sets, il va devoir continuer à travailler et à s'améliorer. 

« Les armes pour devenir un vrai joueur de gazon ? Je crois, oui. J'essaye constamment de dicter le jeu avec mon coup droit. Et je travaille beaucoup mon service depuis quelques mois. Il m'a bien aidé cette semaine. Sur herbe, je le travaille davantage parce que c'est un coup essentiel. C'est le coup que je travaille le plus. »

Oui, mais… Certes, l'Espagnol est le joueur qui a remporté le plus de titres en 2023 sur le circuit ATP – exæquo avec Daniil Medvedev (5 au total). Cependant, un tournoi majeur est une autre histoire, comme le répète très souvent Novak Djokovic, qui le qualifie de sport différent. Et, effectivement, le Serbe, recordman de titres en Grand Chelem (23) sait de quoi il parle. Ce dernier a remporté les deux majeurs du circuit ATP sur la saison 2023, alors qu'en Masters 1000 et 500, les performances ne suivent pas. Pourquoi ? Parce que lorsque vous disputez un Grand Chelem, la pression et la gestion du match n'est pas la même. Ces tournois sont pour des joueurs différents et cela est une réalité. 

Quid de la gestion des émotions ?

Et, forcément, nous sommes obligés de repenser à la demi-finale entre les deux hommes à Roland-Garros. À Paris, l'Espagnol marchait sur l'eau, pour ne pas dire qu'il giflait tous les adversaires qui se mettaient sur son chemin. Stefanos Tsitsipas a été écrasé 6-2, 6-1, 7-6 (5) en quarts de finale. Les joueurs, la presse et les fans le voyaient comme le favori absolu, encore plus après sa saison sur terre. Puis est arrivé le plus grand joueur de l'histoire du tennis sur sa route et là, tout à basculer.

« Ce n'est pas facile de jouer contre Novak, vous savez. C'est la vérité. La prochaine fois que je l'affronterai, j'espère que ce sera différent, mais il y aura toujours de la nervosité. Je ne m'étais jamais senti comme ça », avait-il avoué après la rencontre, alors qu'il avait subi des crampes aux bras et aux jambes à cause du stress et de la pression. 

Alors est-ce que Carlos Alcaraz saura diriger cette pression au cas où il rencontrerait Novak Djokovic ? On aurait tendance à dire que le garçon aura appris de ses erreurs et saura mieux gérer les émotions. Mais, ça reste à voir. Et, quoi qu'il en soit, le Serbe, à Wimbledon, reste le grandissime favori. 

« Novak (Djokovic) est toujours le grand favori du tournoi. Je crois avoir vu passer une stat' qui dit qu'il a gagné à lui seul plus de matches à Wimbledon que tous les autres membres du Top 20. Cela veut tout dire, non ? Il faudra que je sois à mon tout meilleur niveau. Mais, si c'est le cas, j'ai mes chances. »

Oui, le natif d'El Palmar aura ses chances et, sur le papier, il parait être le seul armé pour tenter de renverser l'hégémonie Djokovic sur l'herbe All England Club. Mais, avant de jouer contre l'actuel numéro 2 mondial, il devra parcourir un chemin semé d'embuches, avec des potentiels adversaires comme De Minaur, Zverev, Tiafoe, Dimitrov, Rune et Medvedev. Pas facile du tout lorsque vous avez joué seulement 11 matches dans votre carrière sur cette surface. 

France gouvernement

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