En patron, Alcaraz bat Medvedev et rejoint Djokovic en finale de Wimbledon
Il n'y a eu finalement que très peu de combat, tant Alcaraz a été impérial dès le début du match. Surtout, il a déroulé et donné une impression de domination plutôt implacable. Medvedev n'a jamais été en mesure de renverser la situation.
Preuve en est, son nombre de breaks, qui s'élève à 2. Durant toute la rencontre, Alcaraz n'a pas été inquiété, hormis quelques jeux de façon éparse. Il devient le troisième espagnol de l'histoire à atteindre la finale de Wimbledon.
Alcaraz imprenable, Medvedev friable
Dans le premier set, c'est le n°1 mondial qui a montré les crocs en premier, mais son adversaire a répondu et a tenu le rythme. Jusqu'à 4-3 pour l'Espagnol, les deux joueurs ont remporté leurs jeux de service. Puis, Alcaraz a profité d'une baisse de régime du Russe. En effet, l'impression même que celui-ci a bazardé les deux derniers jeux.
Il s'est fait breaker dès la première opportunité et le n°1 mondial a confirmé immédiatement en inscrivant un jeu blanc à 5-3.
Le deuxième set a été exemplaire pour Alcaraz. Il a breaké à 1-1 en faisant preuve d'une solidité sans faille, puis a déroulé. A 5-3, Medvedev au service, l'Espagnol a de nouveau fait preuve d'un sacré réalisme pour empocher la 2e manche. Mais, finalement, après un peu plus d'une heure de jeu, c'était si logique...
Enfin, dans le troisième set, le n°3 mondial a montré un peu d'orgueil en breakant une première fois son adversaire du match à 3-1 pour Alcaraz, mais cela n'a pas franchement changé le cours de la partie. Dans la foulée, son jeune adversaire n'a pas laissé une once d'espoir en rebreakant, malgré un superbe combat de la part des deux joueurs.
Mais encore une fois, alors qu'on s'attend à une fin de match, Medvedev débreake une seconde fois. Il obtient l'opportunité de revenir à hauteur de son adversaire sur son jeu de service suivant.
4-3, mais le Russe craque une énième fois et Alcaraz s'offre un jeu de service pour la qualification. Il ne manque pas l'occasion et concrétise sa rencontre en martyrisant le n°3 mondial avec ses coups droit dévastateurs. Sur la balle de match, même si l'échange est long, c'est l'Espagnol qui domine en faisant preuve d'un très gros niveau.